L'objectif de l’ouverture à la publicité à de nouveaux annonceurs sur les antennes de Radio France est d'abord de permettre à l’entreprise de sécuriser le niveau des recettes publicitaires conformément à la trajectoire financière du COM : Radio France doit équilibrer ses comptes dans un contexte de stagnation du niveau de la ressource publique qui représente 90% de ses ressources. Même si la publicité ne représente que 6,5% du budget global 2014, toute baisse de l’activité publicitaire aurait donc pour répercussion d’augmenter le niveau des économies à réaliser.
En effet, l’essentiel des ressources publicitaires de Radio France (75%) est réalisé sur deux secteurs : les banques/assurances/mutuelles d’une part et le secteur public et parapublic d’autre part. Or, en 5 ans, les investissements du secteur public et parapublic ont baissé de 5 M€. En permettant d’élargir le périmètre des annonceurs autorisés, l’ouverture à de nouveaux secteurs permettra de sécuriser le chiffre d’affaires issu de la publicité.
En effet, l’essentiel des ressources publicitaires de Radio France (75%) est réalisé sur deux secteurs : les banques/assurances/mutuelles d’une part et le secteur public et parapublic d’autre part. Or, en 5 ans, les investissements du secteur public et parapublic ont baissé de 5 M€. En permettant d’élargir le périmètre des annonceurs autorisés, l’ouverture à de nouveaux secteurs permettra de sécuriser le chiffre d’affaires issu de la publicité.
Garantir la sécurité juridique de l’activité publicitaire
Le cahier des charges de 1987 a donné lieu à des interprétations contradictoires sur la nature des annonceurs éligibles à la publicité sur les antennes de Radio France et à des plaintes déposées par les radios privées devant le tribunal de commerce de Paris pour concurrence déloyale. Cette incertitude a fait peser un risque important sur l’activité publicitaire de Radio France.
Diversifier et moderniser
L’ouverture de la publicité à de nouveaux secteurs conduira à une plus grande diversité des messages sur les antennes et donc à limiter la répétitivité de messages de même type, qui constitue une gêne pour les auditeurs. Par une plus grande diversité de messages diffusés, elle permettra également de moderniser l’image des antennes.
Moderniser ensuite. Le décret précédent datait de 1987. Depuis lors, le contexte économique a profondément évolué avec la généralisation des secteurs concurrentiels, la quasi suppression des monopoles publics et la baisse des participations de l’Etat dans les entreprises publiques.
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