Le numérique est à l’origine de la majorité des impacts environnementaux

Source : Etude sur l’impact environnemental du numérique en France – analyse prospective à 2030 et 2050, ADEME et Arcep

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En 2020, le numérique représente 2,5 % de l’empreinte carbone nationale soit 17.2 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2 éq). Les terminaux (et en particulier les écrans, téléviseurs, ordinateurs et smartphones) sont à l’origine de la majorité des impacts environnementaux, pour tous les critères d’impact environnemental étudiés. Les phases de fabrication et d’utilisation concentrent presque l’intégralité de l’impact environnemental. Si rien n’est fait, l’empreinte carbone du numérique pourrait tripler d’ici à 2050 pour atteindre 49,4 Mt CO2 éq. Les ressources utilisées pourraient également tripler et la consommation de métaux et minéraux progresser de 60%.

Source : Enquête annuelle "pour un numérique soutenable" - Edition 2022, Arcep

Enfin, sur les 21.4 millions de téléphones mobiles vendus en France en 2020, 2.8 millions (soit 13%) ont été vendus reconditionnés. Seulement 2 % des ventes des opérateurs sont des téléphones reconditionnés contre 19 % chez les autres distributeurs.

En 2022, près de 46% des internautes pensent qu’utiliser internet pour consommer des produits culturels a un fort impact sur l’environnement. Ce taux est stable par rapport à l’an passé. Toutefois, la part des internautes qui estiment à l’inverse que l’impact environnemental est faible ou très faible progresse de quatre points.
Notons aussi que 45% des détenteurs de téléviseurs conservent leur téléviseur principal moins de 4 ans et que 47% des individus ont changé de téléviseur alors qu’il était encore utilisable. Parmi eux, un tiers l’ont fait pour bénéficier d’une offre promotionnelle et un tiers pour monter en gamme...