Le CNM a pour vocation de regrouper des structures déjà existantes : le CNV (Centre national de la chanson, des variétés et du jazz), l'Irma (centre d'information et de ressources pour les musiques actuelles) et le FCM (Fonds pour la création musicale). Le Bureau Export en charge du développement des artistes à l'international pourrait également être intégré, comme le souhaite le SNRL. Le CNM avait déjà été évoqué en 2011 sous le mandat de Frédéric Mitterrand, puis s'était enlisé durablement en dépit de la volonté des acteurs de la filière. Dès cette époque le SNRL avait missionné Loïc Chusseau, délégué national aux affaires culturelles, afin de participer aux groupes de travail ; un rapport avait été remis à l’issue d’une année de travail avec Didier Selles, alors président de l’APCNM (Association de Préfiguration du CNM).
Lors de cette rencontre du 21 mars, Loic Chusseau s’est félicité de la mise en place du CNM et a souligné l’importance de prendre en compte les éditeurs de programmes radiophoniques dans l'EPIC afin de travailler en transversalité et de renforcer la diversité et l’émergence musicale dans les médias. Il s’agit aujourd'hui de poursuivre le processus, devant le parlement, afin de donner aux radios dans leur diversité, et notamment les radios locales associatives, la place qu’elles méritent dans l’écosystème des industries musicales et culturelles.