Le dernier communiqué du Bureau de la Radio qui indiquait notamment vouloir "en finir avec les manipulations du SIRTI" (lire ICI) a vivement fait réagir le SIRTI pour qui "les craintes de voir un nouvel épisode de concentration s'engager sont fondées". Ainsi, le SIRTI en profite pour rappeler que "les groupes nationaux, représentés par le Bureau de la Radio, se partagent déjà 60% des fréquences FM du secteur privé contre à peine 15% pour les radios indépendantes, ceci malgré la Loi du 30 septembre 1986 modifiée qui dispose que "le conseil veille au juste équilibre entre les réseaux nationaux de radiodiffusion".
Le SIRTI redoute un nouveau "Yalta des fréquences"
Pour le SIRTI : "L'agressivité déployée par le Bureau de la Radio dans sa communication ne doit pas masquer sa tentative de manipulation de l’opinion et ses mensonges avérés au législateur".
Et de rappeler que : "les groupes nationaux ont bénéficié en 1997 d'un "Yalta des fréquences" qui a légalisé des rachats massifs d'opérateurs indépendants par ces groupes. Le fameux Communiqué 34 dont se gargarise le BLR n’est donc en fait qu’une ligne Maginot dont la mise en place le 29 août 1989, pourtant précisée le 30 avril 1992, s’est révélée totalement inopérante, notamment lors de la vaste opération de concentration de 1997".
Et de rappeler que : "les groupes nationaux ont bénéficié en 1997 d'un "Yalta des fréquences" qui a légalisé des rachats massifs d'opérateurs indépendants par ces groupes. Le fameux Communiqué 34 dont se gargarise le BLR n’est donc en fait qu’une ligne Maginot dont la mise en place le 29 août 1989, pourtant précisée le 30 avril 1992, s’est révélée totalement inopérante, notamment lors de la vaste opération de concentration de 1997".
Maintenir un secteur indépendant
Si le plafond de concentration est "l'outil essentiel qui a permis de maintenir un secteur radiophonique indépendant des grands groupes, viable sur le plan économique, capable de séduire les auditeurs et acteur indispensable de la diversité et du pluralisme", le SIRTI estime que la décision du CSA du 11 décembre 2013 visant à revoir ce mode de calcul du plafond de concentration est "une décision politique majeure. Or, seul le Parlement est en mesure de la prendre, car elle revient à casser le plafond de concentration en radio". CQFD.