"Avec quels financements additionnels France Médias Monde (France24, RFI et Monte Carlo Doualiya) assurera-t-elle la diffusion sur les fréquences qu'elle va confisquer à cette fin, notamment les fréquences FM que le CSA est en train de dégager ?". Voilà la question que se pose le SIRTI qui manie l'ironie pour pointer du doigt ce décret : "Alors que se pose à nouveau la question du financement de l'audiovisuel public, déjà doté par l'Etat de 3,7 milliards d’euros annuels, tel un train lancé vers le gouffre, le Gouvernement poursuit sur la même voie du déficit. Il ouvre un nouveau service public audiovisuel, tournant la voix de la France dans le Monde vers les français résidant en France. Toutes les radios et télévisions publiques existantes failliraient-elles à ce qui est leur propre mission de service public ?".
"Les radios et télévisions indépendantes, qui souffrent d'un accès insuffisant aux fréquences en France, sont prêtes à étendre leurs propres services sur toutes ces fréquences que le Gouvernement va confisquer. Et s'agissant des radios et télévisions indépendantes, le développement de leurs entreprises sera producteur de recettes fiscales et non consommateur d'argent public".
Le SIRTI dénonce ce "décret irresponsable, préparé depuis 2012 sous de précédents gouvernements, alors que l'actuel gouvernement affirme vouloir faire de la réduction des déficits publics sa priorité".
Le SIRTI dénonce ce "décret irresponsable, préparé depuis 2012 sous de précédents gouvernements, alors que l'actuel gouvernement affirme vouloir faire de la réduction des déficits publics sa priorité".