Alors que le Ministère a pointé l’impact particulièrement fort de la crise sur le secteur de la culture et de l’audiovisuel, et que Roselyne Bachelot a souhaité se définir, elle-même, comme la "Ministre des territoires", le SIRTI rappelle le rôle essentiel, au coeur des territoires, de lien social et culturel que les radios indépendantes ont joué pendant la crise mais aussi l’importance de la radio, le média de confiance des françaises et des français. Profondément fragilisées par la crise, les radios indépendantes demandent la mise en oeuvre urgente des mesures d’aides annoncées par l’État, notamment l’exonération des cotisations sociales et patronales, pour un montant estimé à 10 millions d’euros, et l’aide à la diffusion hertzienne et numérique des radios privées.
Une action concrète pour laquelle plus d’une centaine de parlementaires se sont déjà mobilisés auprès du Ministère, en soutien des radios indépendantes. Par ailleurs, le SIRTI appelle de ses voeux le maintien du projet de loi audiovisuelle dont les travaux en commission parlementaire permettaient de valoriser davantage la radio. "La crise actuelle et l’évolution des attentes de nos concitoyens doivent permettre d’accélérer la reconnaissance et la protection de la création radiophonique. Une ambition vertueuse avec un double bénéfice : celui de protéger les contenus des radios françaises et de les valoriser afin de sortir d’un modèle économique entièrement dépendant de la publicité".
Le SIRTI, premier syndicat de la branche professionnelle de la radiodiffusion et premier employeur de la radio privée, représentant 170 radios adhérentes indépendantes, régionales, locales et thématiques, se tient à la disposition de la Ministre pour travailler en ce sens.