Manuel Houssais, Éric Jean-Jean, Maxime Veyrier diplômé du CQP et animateur sur le réseau bleu station France Bleu Lorraine Sud, Kheira Berger, Vincent Soulet, Hervé Marchon.
Le grand jour. Il y avait du monde et un peu d’excitation en ce dernier jour de mars pour les 17 participants de cette promotion 2017. La septième du nom pour l’INA et la CPNEF Audiovisuel. "Tout le monde est rassemblé autour d’une réussite et nous sommes vraiment satisfaits", présente Kheira Berger, présidente du jury et responsable de la formation à l’INA aux côtés d'Eric Lange. D’une durée de 420 heures, la formation, en alternance, est ouverte aux professionnels en poste qui souhaitent accroître leurs compétences comme à des primo-salariés. "Pour cette promotion, nous pouvons totalement nous réjouir", avance Ségolène Dupont, déléguée générale de la CPNEF Audiovisuel. "Tout le monde a joué le jeu du côté des employeurs : les radios locales, associatives, publiques ou commerciales !"
Répondre aux besoins des pros
Le véritable enjeu est là : la formation doit coller au maximum aux besoins des professionnels du métier afin de permettre, par la suite, un taux d’employabilité efficace et important."Dès la première année, nous avions effectué une étude avec des experts du métier pour mettre en place le programme et maintenant, grâce à la compétence de l’INA, un comité de suivi a été mis en place pour maintenir cette voie-là", enchaîne Ségolène Dupont. Depuis quelque temps maintenant, l’évolution des métiers de la radio n’est pas laissée de côté durant cette formation. "On s’adapte aux innovations : webradio, radio 2.0, radio filmée…", fait remarquer Kheira Berger.
Un positionnement de plus en plus digital
Et qui est mieux placé pour nous parler de cette formation que le directeur délégué à l’enseignement, à la formation et au conseil de l’INA, en la personne de Bruno Burtre ? "La transformation digitale touche l’ensemble des métiers de l’audiovisuel et des médias, quels que soient les secteurs et les techniques, pour les intermittents et indépendants, pour les entreprises médias et hors médias tout comme pour les collectivités. Les évolutions techniques et le mode de consommation des médias font que l’ensemble des acteurs doit considérer la formation comme un investissement pouvant permettre le développement de leurs compétences." Les enseignants de ce CQP Animateur-trice radio sont d’ailleurs les mieux placés pour transmettre leurs savoirs. Motivés, ils distillent leurs conseils aux apprenants, ravis, dans un environnement professionnel.
"Nos responsables pédagogiques sont tous des spécialistes dans un domaine d’activité, reconnus pour leurs compétences professionnelles, ils ont en plus cette fibre pédagogique et cette volonté de transmission", enchaîne Bruno Burtre. À cet effet, dans le jury de cette septième promotion, on retrouvait, aux côtés de la présidente Kheira Berger, notamment Manuel Houssais, de Radio France, Éric Jean-Jean, animateur et producteur de RTL, Hervé Marchon, directeur général adjoint de Boxsons, Vincent Soulet, producteur exécutif du morning de Chérie FM et Thomas Baumgartner, rédacteur en chef de Nova.
Diplômes en poche, les étudiants sont donc désormais prêts à confirmer, sur le marché de l’emploi, leurs compétences. Place désormais à la 8e promotion, qui débutera le 13 novembre prochain.
Diplômes en poche, les étudiants sont donc désormais prêts à confirmer, sur le marché de l’emploi, leurs compétences. Place désormais à la 8e promotion, qui débutera le 13 novembre prochain.
"Nos responsables pédagogiques sont tous des spécialistes"
"Trois mois intensifs"
C’était à l’occasion du stage de 3e que sa volonté de faire de la radio est apparue… Nicolas Sabba, 25 ans, tout récent diplômé du CQP, a d’abord effectué un cursus d’information-communication à la faculté avant de découvrir la formation de l’INA l’année dernière au Salon de la Radio. "Je ne me voyais pas reprendre un cycle trop long et j’avais envie de connaissances techniques et pratiques", avance Nicolas, qui a effectué cette formation en parallèle d’un contrat de professionnalisation décroché au sein de Radio France, et dans la locale de Metz. "J’étais notamment en charge de recueillir des impressions sur le terrain à l’occasion de pastilles que nous passions à l’antenne. Pour ce qui est de la formation, on était tous une famille et ces trois mois ont été intensifs." Et passionnants.