Le trio dirigeant de RTS : François-Xavier et Diane Delacoux entourent leur mère, Madeleine. © Geneviève Motsch.
L’histoire de RTS, c'est avant tout une histoire de famille. Elle commence en 1982, lorsque Gérard Delacoux, passionné de communication, se laisse séduire par la radio, média émergent dans cette époque post-libéralisation. L’envie du fondateur, c’est de parler de sa ville et des communes alentour. Gérard l’architecte parle de son projet à Madeleine, son épouse, paysagiste, et ensemble, après avoir renoncé à leurs métiers respectifs, ils se lancent dans l’aventure.
RTS, à l’heure de sa création, est une association de loi 1901. Le couple imagine une radio positive, qui parle à tous, avec un programme qui donne la priorité à l'information locale avec des invités en direct.
"Avec toutes leurs économies, ils achètent un immeuble prêt à être démoli en plein cœur de la ville de Sète pour y installer leurs locaux, rachètent le fonds de commerce d’un disquaire pour se constituer un début de discothèque, se dotent de matériel et érigent une première antenne sur le mont Saint-Clair", raconte leur fille, Diane Delacoux, cogérante, directrice administrative et financière de la station.
"Avec toutes leurs économies, ils achètent un immeuble prêt à être démoli en plein cœur de la ville de Sète pour y installer leurs locaux, rachètent le fonds de commerce d’un disquaire pour se constituer un début de discothèque, se dotent de matériel et érigent une première antenne sur le mont Saint-Clair", raconte leur fille, Diane Delacoux, cogérante, directrice administrative et financière de la station.
Ancrée dans son territoire
Des dizaines de bénévoles et de correspondants locaux rejoignent Gérard et Madeleine dans l’aventure. Depuis ses origines, RTS est une radio de terrain, au plus proche de l’actualité et de ses auditeurs. C’est aussi une radio qui veut gagner du terrain. "Pendant 23 ans, nos parents se sont battus pour obtenir des fréquences et améliorer leurs conditions de diffusion mais en vain. Ils obtiendront seulement quatre fréquences : Sète, Lodève, Le Vigan et Tuchan. Une situation injuste pour ceux qui parmi tant d'autres ont fait la FM depuis 1982. Cependant, ils ne baisseront pas les bras et nous transmettront cette pugnacité. En 2005, la radio obtient une autorisation d'émettre sur la zone administrative de Montpellier en isofréquence. Puis en 2006 lorsque nous reprenons la radio avec mon frère (NDLR : François-Xavier Delacoux), nous obtenons des fréquences sur Nîmes, Avignon, Narbonne et Béziers." En 1998, RTS rejoint Les Indés Radios. Madeleine, Diane et François-Xavier transforment la structure associative en SARL en 2006, après le décès de Gérard.
Une radio ambitieuse
"Au fil des années, RTS est devenue une marque plurimédia qui anime, informe, divertit, fournit des services, transmet de la bonne humeur, crée du lien et met en avant les richesses de nos territoires", poursuit Diane Delacoux. La station reste focalisée sur sa cible : les actifs, hommes et femmes, de 35 à 49 ans, vivant plutôt en ville. Le style musical très varié des débuts s’est resserré au fil du temps. Aujourd’hui, RTS diffuse des hits des années 80 à aujourd’hui et des golds, avec toujours un tempo rythmé et positif. Des émissions thématiques autour d’autres genres musicaux sont proposées en soirée. L’équipe est composée de neuf salariés en CDI et d’une dizaine de collaborateurs extérieurs. RTS et RTS Communication génèrent plus de 1,3 M d’euros de chiffre d’affaires.
"RTS est une marque moderne, authentique, conviviale, proche, positive et fière de son indépendance."
3 questions à… Diane Delacoux
LLPR - Depuis 1982, RTS a, petit à petit, gagné du terrain. Où en est-on dans le développement ?
DD - Aujourd'hui, RTS couvre six départements avec neuf fréquences. Depuis le 5 novembre, elle diffuse en DAB+ à Toulouse et complétera sa couverture numérique de l’ex-Languedoc-Roussillon en 2022, après avoir obtenu les autorisations pour Perpignan étendu, Nîmes étendu et Montpellier local.
LLPR - Comment RTS a-t-elle réussi son ancrage dans la région ?
DD - En proposant des programmes adaptés au territoire, grâce à sa proximité avec une présence permanente sur le terrain et en créant une relation unique avec ses auditeurs, en proposant plusieurs grands événements chaque année.
LLPR - RTS est un média tourné vers le numérique. Comment ?
DD - Grâce aux podcasts, à sa chaîne YouTube avec ses émissions filmées, à son appli, ses webradios, son site internet, sa présence sur les enceintes connectées et les réseaux sociaux.
DD - Aujourd'hui, RTS couvre six départements avec neuf fréquences. Depuis le 5 novembre, elle diffuse en DAB+ à Toulouse et complétera sa couverture numérique de l’ex-Languedoc-Roussillon en 2022, après avoir obtenu les autorisations pour Perpignan étendu, Nîmes étendu et Montpellier local.
LLPR - Comment RTS a-t-elle réussi son ancrage dans la région ?
DD - En proposant des programmes adaptés au territoire, grâce à sa proximité avec une présence permanente sur le terrain et en créant une relation unique avec ses auditeurs, en proposant plusieurs grands événements chaque année.
LLPR - RTS est un média tourné vers le numérique. Comment ?
DD - Grâce aux podcasts, à sa chaîne YouTube avec ses émissions filmées, à son appli, ses webradios, son site internet, sa présence sur les enceintes connectées et les réseaux sociaux.