Bob dans le studio TV de BTLV ©btlv
Ici les spécialistes ont la parole comme les illuminés. On y parle de sujets comme les ovnis et la désinformation américaine, les origines des pyramides et les délires conspirationnistes. L’animateur est à l’écoute, ne juge pas et donne la parole à ceux qui ne l’ont pas ailleurs. C’est le patron de Skyrock qui a conseillé à Bob Bellanca de monter sa radio sur internet. "Je lui ai dit que le modèle de la radio sur abonnement était la meilleure solution", déclare Pierre Bellanger. Sur Sky, Bob avait pour pseudo "Le Cinglé", mais le patron de la PME de l’étrange est loin de l’être.
BTLV est parti d’une émission sur Ado FM
BTLV a failli déposer le bilan. Son créateur attendait un investisseur qui n’est jamais venu. Un groupe américain devait investir 50 millions d’euros. Les auditeurs se sont mobilisés pour sauver le média, les dettes de BTLV s’élevant à 50 000 €. Des appels aux dons ont été lancés sur les réseaux sociaux. "On a réussi à repartir grâce à eux. On a cinq employés et l’entreprise tourne", indique Bob. BTLV reste viable grâce à ses propres studios radio & TV intégrés. Tout est produit maison. "Le public ne veut plus se laisser imposer par les médias classiques. Il va préférer se tourner sur une presse plus indépendante, avec une info analysée d’une façon différente."
"Je suis comme CDiscount, sauf qu’eux vendent des téléviseurs et moi des émissions"Avec la thématique de l’inexpliqué, Bob Bellanca ne s’est pas fait que des amis. Avec BTLV, il est sorti du monde du bien-pensant. "Je ne reçois plus d’invitations aux soirées people", explique-t-il. L’animateur garde une certaine fierté d’avoir gagné une indépendance rare. BTLV est le seul média dans son genre. Pour sortir la tête de l’eau, "on ouvre la publicité uniquement sur des plages en clair qui bénéficient de 350 000 écoutes par mois. Je fais un score de grosse radio de province". Tout est commercialisé en interne. "On a une audience ciblée pour une pub ciblée." BTLV, ce sont 3 600 abonnés payants. Sur Facebook, on est à près de 70 000 personnes qui nous suivent. Sur YouTube, c’est plus de 57 000 abonnés."
Un abonnement à 10.90 € pour un total accès
Les abonnés de BTLV ont jeté l’info traditionnelle, "certains appellent les médias les merdias". De la radio filmée en direct et en replay financée par les abonnés, "ce modèle économique est le seul qui garantit une liberté d'expression totale sans aucune pression", souligne Bob. En chef d’orchestre, il reçoit des personnalités qui n'ont que très rarement l'occasion de s'exprimer dans les massmédias. "Elles délivrent leur vérité sur des sujets comme la parapsychologie, les sociétés secrètes, la politique, l'univers, la science, l'ufologie, le mystère des pyramides, les civilisations antédiluviennes, les manipulations gouvernementales, les expériences de mort imminente et tous les autres grands mystères de la vie."
"Il faut offrir ce que la radio FM ne propose pas, sortir du conservatisme. Les stars ne sont plus sur la FM, elles sont sur YouTube." Il ajoute que ces gens-là ont l’audace que la radio n’a plus aujourd’hui. "Je fais de la radio filmée, parce que la vidéo se partage sur les réseaux sociaux, pas le son. Et ça marche. La libre antenne du soir reçoit de nombreux appels."
Bob Bellanca ouvre la porte à un nouveau business model en France. Aux États-Unis, SiriusXM reste une référence des bouquets de radios payantes. En 2019, près de 30 millions d’abonnés suivent 140 radios Sirius. Musique, infos, sport, débats et humour, le bouquet se veut complet. En France, la radio par abonnement est un défi. Il est le seul sur ce terrain. "Je suis le seul mais je pense que d’autres formats sont possibles en France sur ce modèle."
"Il faut offrir ce que la radio FM ne propose pas, sortir du conservatisme. Les stars ne sont plus sur la FM, elles sont sur YouTube." Il ajoute que ces gens-là ont l’audace que la radio n’a plus aujourd’hui. "Je fais de la radio filmée, parce que la vidéo se partage sur les réseaux sociaux, pas le son. Et ça marche. La libre antenne du soir reçoit de nombreux appels."
Bob Bellanca ouvre la porte à un nouveau business model en France. Aux États-Unis, SiriusXM reste une référence des bouquets de radios payantes. En 2019, près de 30 millions d’abonnés suivent 140 radios Sirius. Musique, infos, sport, débats et humour, le bouquet se veut complet. En France, la radio par abonnement est un défi. Il est le seul sur ce terrain. "Je suis le seul mais je pense que d’autres formats sont possibles en France sur ce modèle."
Bio Express
Bob Bellanca débute sa carrière à Skyrock dans les années 80, puis Fun Radio l’invite à se lever tôt pour animer Bob, Isa et Martin de 1988 à 2003. Il quittera la radio du groupe M6 pour rejoindre Oüi FM jusqu’à fin 2012. L’animateur va goûter aussi à la télévision et va rejoindre l’équipe de Télématin pour réaliser des sketches. Il va aussi travailler au côté de Thierry Ardisson. En 2003, il est chroniqueur dans l’émission de Sophie Davant C’est au programme. Il sera aussi comédien pour plusieurs téléfilms et séries tels que Julie Lescaut.
À l’été 2013, Bob va animer sa première émission sur le paranormal sur Ado FM. Va naître le concept de Bob vous dit toute la vérité sur la FM parisienne. C’est à cette époque qu’il va prendre son indépendance. Il lance dès 2013 btlv.fr. Le site devient très vite une référence dans le monde du mystère et de l’inexpliqué. Il est rejoint par le journaliste François Deymer qui devient rédacteur en chef de BTLV.
À l’été 2013, Bob va animer sa première émission sur le paranormal sur Ado FM. Va naître le concept de Bob vous dit toute la vérité sur la FM parisienne. C’est à cette époque qu’il va prendre son indépendance. Il lance dès 2013 btlv.fr. Le site devient très vite une référence dans le monde du mystère et de l’inexpliqué. Il est rejoint par le journaliste François Deymer qui devient rédacteur en chef de BTLV.