Agora Côte d'Azur diffuse ses programmes depuis Grasse et Menton. © D.R.
LLPR - Quel est le paysage des radios réunies au sein de la FRASE ?
GA - Toutes les radios associatives sont les bienvenues. Les radios confessionnelles, comme les radios juives ou les radios chrétiennes, ne participent pas aux initiatives fédératives en dehors de leurs propres obédiences. Il y a encore deux ou trois autres radios qui, pour des raisons que j’ignore, n’ont jamais éprouvé d’intérêt pour le travail en commun. Deux tiers des radios associatives de la région sont membres de la FRASE.
GA - Toutes les radios associatives sont les bienvenues. Les radios confessionnelles, comme les radios juives ou les radios chrétiennes, ne participent pas aux initiatives fédératives en dehors de leurs propres obédiences. Il y a encore deux ou trois autres radios qui, pour des raisons que j’ignore, n’ont jamais éprouvé d’intérêt pour le travail en commun. Deux tiers des radios associatives de la région sont membres de la FRASE.
LLPR - Quelles sont les actions collectives menées par la FRASE ?
GA - Nous avons eu beaucoup de formations en commun pour aider les radios à établir au mieux leurs dossiers de demande de subventions auprès du Fonds de soutien à l’expression radiophonique. La Fédération intervient aussi pour assister les radios qui, pour une raison ou pour une autre, se retrouvent privées de leurs subventions. Une intervention de la Fédération aide à faire rentrer les choses dans l’ordre. Un des actes les plus importants de la FRASE a été d’obtenir, en 2005, une convention triennale avec la Région qui s’engageait à accorder à toutes les radios associatives du territoire régional une subvention de fonctionnement égale à 20% du FSER, plus une subvention d’aide à l’équipement de 10 000 euros tous les trois ans. Cela a fonctionné pendant 12 ans, jusqu’à ce que Renaud Muselier mette un terme à ce dispositif conventionnel.
LLPR - Comment ont réagi les radios ?
GA - Cela a été un très mauvais coup. Il y a eu toute une série d’interpellations. Nous avons mis en place une pétition sur change.org qui a obtenu 8 000 signatures. Cela a été, pendant toutes ces années, un soutien important, qui va manquer dramatiquement à partir de cette année. Depuis, j’essaye de renouer des contacts avec le président de Région. J’ai été reçu, avec le Bureau de la Fédération, par le directeur général adjoint. Les contacts avec lui ont été sympathiques. Lui-même montrait une certaine incompréhension mais évidemment, il n’a aucun pouvoir. J’espère pouvoir, à la rentrée, rétablir quelque chose.
LLPR - La suppression de cette subvention arrive en plein dans le virage du DAB+. Où en sont les radios associatives du Sud-Est ?
GA - Nous avons été une région pilote avec les toutes premières expérimentations à Marseille et Nice. À Marseille, sous l’impulsion de Radio Galère, il y a un MUX géré par une SARL constituée de radios associatives. La réticence vient du fait que les radios associatives doivent supporter le coût d’une double diffusion qui se situe autour de 500 euros par mois. Et nous savons très bien qu’à l’heure actuelle, l’audience en DAB+ est proche de zéro.
LLPR - Au-delà du coût, quelle est la position de la FRASE vis-à-vis du DAB+ ?
GA - Nous n’avons pas adopté de position, ni favorable ni hostile. Notre message aux radios est factuel. Si les radios ne répondent pas aux appels à candidatures, elles prennent le risque qu’à un moment donné l’extinction de l’analogique se produise, encore que cette perspective n’est pas pour demain. Mais si elles n’ont pas d’autorisation en DAB+ à ce moment-là, elles risquent de se retrouver sans rien.
GA - Nous avons eu beaucoup de formations en commun pour aider les radios à établir au mieux leurs dossiers de demande de subventions auprès du Fonds de soutien à l’expression radiophonique. La Fédération intervient aussi pour assister les radios qui, pour une raison ou pour une autre, se retrouvent privées de leurs subventions. Une intervention de la Fédération aide à faire rentrer les choses dans l’ordre. Un des actes les plus importants de la FRASE a été d’obtenir, en 2005, une convention triennale avec la Région qui s’engageait à accorder à toutes les radios associatives du territoire régional une subvention de fonctionnement égale à 20% du FSER, plus une subvention d’aide à l’équipement de 10 000 euros tous les trois ans. Cela a fonctionné pendant 12 ans, jusqu’à ce que Renaud Muselier mette un terme à ce dispositif conventionnel.
LLPR - Comment ont réagi les radios ?
GA - Cela a été un très mauvais coup. Il y a eu toute une série d’interpellations. Nous avons mis en place une pétition sur change.org qui a obtenu 8 000 signatures. Cela a été, pendant toutes ces années, un soutien important, qui va manquer dramatiquement à partir de cette année. Depuis, j’essaye de renouer des contacts avec le président de Région. J’ai été reçu, avec le Bureau de la Fédération, par le directeur général adjoint. Les contacts avec lui ont été sympathiques. Lui-même montrait une certaine incompréhension mais évidemment, il n’a aucun pouvoir. J’espère pouvoir, à la rentrée, rétablir quelque chose.
LLPR - La suppression de cette subvention arrive en plein dans le virage du DAB+. Où en sont les radios associatives du Sud-Est ?
GA - Nous avons été une région pilote avec les toutes premières expérimentations à Marseille et Nice. À Marseille, sous l’impulsion de Radio Galère, il y a un MUX géré par une SARL constituée de radios associatives. La réticence vient du fait que les radios associatives doivent supporter le coût d’une double diffusion qui se situe autour de 500 euros par mois. Et nous savons très bien qu’à l’heure actuelle, l’audience en DAB+ est proche de zéro.
LLPR - Au-delà du coût, quelle est la position de la FRASE vis-à-vis du DAB+ ?
GA - Nous n’avons pas adopté de position, ni favorable ni hostile. Notre message aux radios est factuel. Si les radios ne répondent pas aux appels à candidatures, elles prennent le risque qu’à un moment donné l’extinction de l’analogique se produise, encore que cette perspective n’est pas pour demain. Mais si elles n’ont pas d’autorisation en DAB+ à ce moment-là, elles risquent de se retrouver sans rien.
Le coût de la double diffusion FM/DAB + est un obstacle majeur.
Une région, une collectivité territoriale, 8 départements, 46 radios
Dans la région Sud, on comptabilise 38 radios associatives. 46 si l’on intègre la collectivité territoriale de Corse. Elles occupent 88 fréquences (105 avec la Corse). La FRASE en fédère 29, mais souhaite rester discrète sur les noms des radios adhérentes. 46 radios A, disions-nous : Fréquence Mistral et Radio Zinzine, dans les Alpes-de-Haute-Provence ; Radio Alpine Meilleure, Radio Espérance, Radio Oxygène Hautes-Alpes et RCF Alpes Provence, dans les Hautes-Alpes ; Agora Côte d’Azur, Clin d’œil FM, Fréquence K, Grimaldi FM, Radio Altitude, Radio As, Radio Chalom Nitsan, Radio Oxygène, Radio Vallée, RCF Nice Côte d’Azur, dans les Alpes-Maritimes ; Diva FM, La Ciotat Fréquence nautique, Radio Camargue, Radio Culture Outre-Mer, Dialogue RCF, Radio Gazelle, Radio Galère, Radio Grenouille, Radio JM, Radio Soleil, dans les Bouches-du-Rhône ; Mosaïque FM, Radio Active, Radio Corse Bellevue, Radio Métropole, Radio Top FM, Radio Verdon, RCF Méditerranée dans le Var ; Comète FM, Mix, Radio Raje, Radio Zap FM et RCF Vaucluse… dans le Vaucluse. En Corse : Voce Nustrale, Costa Serena FM, Frequenza Nostra, Radio Balagne, Radio Calvi Citadelle, RCF Corsica et Salve Regina.