Dans une lettre ouverte le Groupement Informel des "Promo Indé" Musique s'inquiète de "ce qui ressemble fort à celle de la disparition de la diversité musicale sur le Service Public". "Intermédiaires entre les producteurs et les artistes d’une part, les équipes de Radio France d’autre part, nous sommes bien placés pour en connaître la richesse, la qualité, la diversité et l’implication. Nous souhaitons vivement que vos décisions quant à la saison prochaine nous permettent à tous de mieux travailler ensemble, au service d’un "enrichissement Culturel" trop absent des récentes évolutions que nous venons de décrire" ajoute le GiPiM.
Pour que le Service Public remplisse ses missions
Et face à une tendance qui consiste à se concentrer sur "un petit nombre d’artistes au mépris du cahier des charges de Radio France, face à l’obsession d’une réduction des coûts dont le live fait chaque année un peu plus les frais, nous pensons qu’il est urgent et important que toute la filière se mobilise". Pour me GiPIM : "À l’heure où les antennes commerciales prennent conscience d’une crise (révolution numérique, audience et revenus en baisse) qui les incite à réduire encore toute prise de risque en faveur de la pluralité, au moment où les radios associatives se heurtent à des problématiques de ressources remettant en cause jusqu’à leur propre survie, il nous semble essentiel que le Service Public montre l’exemple et remplisse pleinement ses missions".