"En leur permettant de s’adapter à l’évolution des habitudes de consommation de la musique et de mieux répondre à la demande des auditeurs, les radios pourront maintenir leur rôle prescripteur et d’accompagnement des artistes, tout particulièrement des nouveaux talents francophones" précise un communiqué. La radio est en effet le premier mode d’écoute de la musique en France (85% des Français utilisent la radio pour écouter de la musique). C’est aussi le média qui permet la découverte des nouveaux artistes : près de 6 Français sur 10 y découvrent de nouveaux artistes, leurs titres et albums. Alors que les nouveaux talents francophones représentent, selon leurs formats, jusqu’à un quart de la programmation des radios, cette évolution va permettre aux radios d’accompagner plus durablement le développement de carrière de ces artistes.
"La vitalité de la création francophone et des artistes est essentielle pour les radios et leurs auditeurs. Préserver l’attractivité des radios, c’est garantir le lien entre les artistes et les auditeurs. Aussi, permettre aux radios d’être plus fidèles à leur positionnement éditorial est salutaire à un moment où les modes d’écoute et d’accès à la musique évoluent A cet égard, l’évolution des modalités de contrôle par le CSA du respect des obligations de diffusion de musique francophone à la radio est un premier pas, que les radios saluent, vers la nécessaire réduction d’une asymétrie de régulation criante avec les plateformes de musique en ligne" précise un communiqué commun.