Laurence Bloch dirige France Inter depuis 2014 / Photo François Quairel - La Lettre Pro de la Radio
LLPR - France Inter est la seule généraliste à gagner des auditeurs. Quelle a été votre réaction lorsque vous avez découvert ces chiffres ?
Laurence Bloch - J’ai dit "Champagne" ! Ce sont des chiffres formidables. C’est une rentrée record pour France Inter. Jamais nous n’avions obtenu autant d’auditeurs pour une première vague de la saison.
LLPR - Vous aviez promis de vous teindre les cheveux en rouge...
LB - A 12 points d’audience, je ferai un gros effort et j’aurai tous les cheveux rouges. Aujourd’hui, ce sont des mèches (rires).
LLPR - France Inter peut-elle devenir la première radio de France devant RTL ?
LB - L’objectif est forcément d’avoir plus d’auditeurs. Je ne désespère pas d’arriver à 12,5 points. Dans la classe, quand j’étais 3ème, mon père m’engueulait. Il vaut mieux être première ! Mais ce n’est pas le seul paramètre d’une radio de service public. Il faut qu’on reste une radio de l’offre. Il faut qu’on ai de l’audace, une vraie conviction et surtout ne pas travailler avec des enquêtes marketing.
LLPR - Quelle est la tranche qui vous rend la plus fière ?
LB - La plus belle surprise est que l’audience monte de 5h à minuit. Toutes les tranches prennent, notamment celles d’informations. Le 7/9 est aussi une belle surprise. Rappelons qu’il a été très restructuré par la nouvelle directrice de l’information Catherine Nayl. On a déplacé la revue de presse et on a fait un entretien à deux voix avec Nicolas Demorand et Léa Salamé. C'est donc une vraie réussite !
LLPR - Que pensez-vous des autres radios, notamment Europe 1, qui poursuit sa baisse d’audience ?
LB - J’écoute très peu la concurrence, je ne sais pas faire une grille en regardant ce que font les autres. Europe 1 ne se relèvera pas si on ne donne pas du temps à son patron pour construire un projet. France Inter a mis 5 ans à se reconstruire, brique après brique, pour être en adéquation avec son époque. Et ce n’est pas facile ! La seule chose que je souhaite à Laurent Guimier, pour qui j’ai une grande estime et une affection profonde, c’est qu’on lui laisse 3 ans.
Laurence Bloch - J’ai dit "Champagne" ! Ce sont des chiffres formidables. C’est une rentrée record pour France Inter. Jamais nous n’avions obtenu autant d’auditeurs pour une première vague de la saison.
LLPR - Vous aviez promis de vous teindre les cheveux en rouge...
LB - A 12 points d’audience, je ferai un gros effort et j’aurai tous les cheveux rouges. Aujourd’hui, ce sont des mèches (rires).
LLPR - France Inter peut-elle devenir la première radio de France devant RTL ?
LB - L’objectif est forcément d’avoir plus d’auditeurs. Je ne désespère pas d’arriver à 12,5 points. Dans la classe, quand j’étais 3ème, mon père m’engueulait. Il vaut mieux être première ! Mais ce n’est pas le seul paramètre d’une radio de service public. Il faut qu’on reste une radio de l’offre. Il faut qu’on ai de l’audace, une vraie conviction et surtout ne pas travailler avec des enquêtes marketing.
LLPR - Quelle est la tranche qui vous rend la plus fière ?
LB - La plus belle surprise est que l’audience monte de 5h à minuit. Toutes les tranches prennent, notamment celles d’informations. Le 7/9 est aussi une belle surprise. Rappelons qu’il a été très restructuré par la nouvelle directrice de l’information Catherine Nayl. On a déplacé la revue de presse et on a fait un entretien à deux voix avec Nicolas Demorand et Léa Salamé. C'est donc une vraie réussite !
LLPR - Que pensez-vous des autres radios, notamment Europe 1, qui poursuit sa baisse d’audience ?
LB - J’écoute très peu la concurrence, je ne sais pas faire une grille en regardant ce que font les autres. Europe 1 ne se relèvera pas si on ne donne pas du temps à son patron pour construire un projet. France Inter a mis 5 ans à se reconstruire, brique après brique, pour être en adéquation avec son époque. Et ce n’est pas facile ! La seule chose que je souhaite à Laurent Guimier, pour qui j’ai une grande estime et une affection profonde, c’est qu’on lui laisse 3 ans.
Entretien à lire en intégralité dans le magazine n°106 de La Lettre Pro de la Radio à paraître fin novembre.