Laure de La Raudière, lors de son audition préalable pour la fonction de présidente de l'ARCEP à l'Assemblée nationale, le 13 janvier dernier © Assemblée nationale
Diplômée de l’École normale supérieure, ingénieur des télécommunications, Laure de La Raudière a débuté sa carrière chez France Telecom - Orange en 1990 où elle a exercé successivement plusieurs fonctions : responsable du département "Clientèle d'affaires" à la direction régionale de Paris Sud, directrice "Grands comptes" puis directrice départementale d’Eure-et-Loir.
Après avoir été associée dans une start-up spécialisée dans le data-mining (Pertinence Data Intelligence), elle a fondé, en 2003, Madisy-Conseil, puis est devenue Directrice Générale de NAVIGACOM, deux entreprises de conseil en télécommunications, principalement auprès des grands groupes "utilisateurs".
Après avoir été associée dans une start-up spécialisée dans le data-mining (Pertinence Data Intelligence), elle a fondé, en 2003, Madisy-Conseil, puis est devenue Directrice Générale de NAVIGACOM, deux entreprises de conseil en télécommunications, principalement auprès des grands groupes "utilisateurs".
Depuis 2007, Laure de La Raudière était députée d’Eure-et-Loir (Agir Ensemble), membre de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale. Particulièrement investie dans les sujets relatifs aux enjeux du numérique, elle a été la co-rapporteure de plusieurs rapports d’information
"Les exigences des citoyens et des entreprises d’avoir des réseaux télécoms, fixes comme mobiles, de qualité, partout sur le territoire et accessibles à des prix compétitifs constitueront la base pour les enjeux de régulation de l’Arcep" a indiqué Laure de La Raudière. Les travaux sur l’empreinte environnementale du numérique seront poursuivis pour devenir une priorité à part entière de l’Autorité : "l’Arcep devra examiner la manière dont la régulation peut contribuer à l’objectif de développement durable tout en gardant des objectifs ambitieux de déploiement des réseaux". En matière postale, des actions devront être conduites pour contrôler et veiller à la qualité de service du service universel. Concernant la régulation de la distribution de la presse, nouvelle mission de l’Arcep depuis octobre 2019, il s’agira de mettre en place l’ensemble du système de régulation prévu dans la loi.