Gaël Sanquer peut avoir le sourire
LLP - Comment avez-vous été recruté par NRJ ?
GS - Jean-Paul Baudecroux nous a simplement appelés Morgan Serrano et moi, pour nous proposer la direction de NRJ. J’avais vécu avec Morgan, quelques années auparavant, une aventure incroyable, tant sur le plan humain que professionnel, avec la mise en place du format Dancefloor sur Fun Radio et le succès qui a suivi. Et l'idée de retenter un nouveau challenge, ensemble à NRJ, était évidemment séduisante.
LLP - Comment est née cette complicité avec Morgan Serrano ?
GS - Nous nous sommes rencontrés à Fun il y a 15 ans où nous étions tous les deux animateurs. Nous nous partagions à deux les week-ends. Nous nous sommes rendus compte que nous avions tous les deux, la même vision de la radio, de ce que doit être une radio moderne. Nous nous sommes aussi aperçus que nous étions assez complémentaires dans beaucoup de domaines. Il est mon supérieur mais la plupart des décisions importantes se prennent à deux. Nous ne sommes pas systématiquement d'accord sur tout, mais les meilleures idées viennent de nos échanges permanents. Nous partageons le même bureau, nous sommes en contact permanent et nous travaillons dans une confiance et une transparence absolue. C'est évidemment professionnellement la plus belle rencontre de ma vie et je pense que nous allons encore vivre de grands moments ensemble car nos projets sont nombreux et toujours à deux.
LLP - Quelles sont vos réactions lorsque vous apprenez que NRJ décroche la première place ?
GS - Le matin de la publication de ce résultat, dans le bureau avec Morgan, nous pensions à une personne en particulier, qui nous a inspiré au quotidien : Max Guazzini. C'est un moment incroyable à vivre professionnellement. Et le symbole est fort : une radio musicale qui devient numéro 1 en période d'élections et d'actualité chargée va permettre de faire taire tous les analystes éclairés qui annonçaient depuis des années la mort des radios musicales. Pour NRJ, c'est le fruit du travail acharné d'une équipe passionnée et attachante que nous avons rencontrée à notre arrivée et qui n'attendait qu'une chose : la bonne stratégie pour reprendre sa place de leader.
LLP - Pourquoi Grégory Vacher et Elodie Gossuin sont-ils partis ? Quelle est la surprise de la rentrée ?
GS - Ils sont partis pour des raisons différentes : Elodie souhaitait plus de temps pour se consacrer à sa famille et Vacher souhaitait passer à autre chose. Il n'y a pas de surprise particulière à la rentrée. L'émission continuera à s'appeler Manu dans le 6/9. Il n'y a pas de surprise spécifique pour le morning à part l'arrivée d'un co-animateur (Anthon Mehl) et d'une co-animatrice (Stéphanie Loire) pour remplacer Vacher et Elodie.
LLP - Comment gérer les égos de certaines stars ?
GS - Le problème ne se pose pas vraiment. On bosse avant tout avec des professionnels.
LLP - Votre avenir à NRJ… ou ailleurs ?
GS - Il reste encore beaucoup à faire à NRJ. Mon poste me plait et le challenge évolue : il faut maintenant maintenir cette position de leader et creuser l'écart avec les poursuivants. Sur la partie locale, le récent sondage Médialocales a montré que nous pouvons encore progresser. Nous avions pour objectif cette saison de prendre le leadership sur Lyon et Marseille. C'est chose faite : nous avons dépassé Radio Scoop à Lyon et Skyrock à Marseille, deux bastions qui paraissaient imprenables il y a à peine un an et demi. Nous allons donc tout faire cette année pour conquérir les villes où NRJ n'est pas leader. D'autre part, il reste encore un axe important de développement sur la partie numérique et notre offre de webradios (plus de 100 pour NRJ et bientôt 200 pour tout le groupe), support sur lequel tout est encore à imaginer, à concevoir et où les possibilités sont infinies.
Enfin, ma récente nomination à la direction des antennes internationales va me permettre de découvrir de nouveaux marchés en Europe où NRJ est implantée comme l'Allemagne, la Finlande, la Suisse, l'Autriche… Avec Morgan, nous aimons les compétitions, nous aimons surtout les gagner. Et à l'international, c'est une dizaine de nouvelles compétitions qui se présentent à nous, une par pays.
Mais je n'ai pas de plan de carrière. J'ai toujours fonctionné à l'instinct et au défi. Une chose est sûre : ce sera dans la radio, je ne sais faire que ça.
LLP - Votre vision de la radio du futur ?
GS - La radio restera le médium qu'il est aujourd'hui : le médium qui parle à l'intime. Seuls les supports d'écoute et les canaux de transmission évolueront. RNT, FML, DAB, IP… très honnêtement, je n'ai pas d'avis. Je suis passionné par les programmes. Pas par les tuyaux qui servent à les transporter.
LLP - La recette pour que NRJ reste leader ?
GS - Un seul mot d'ordre : on continue à penser et à agir comme des challengers !
GS - Jean-Paul Baudecroux nous a simplement appelés Morgan Serrano et moi, pour nous proposer la direction de NRJ. J’avais vécu avec Morgan, quelques années auparavant, une aventure incroyable, tant sur le plan humain que professionnel, avec la mise en place du format Dancefloor sur Fun Radio et le succès qui a suivi. Et l'idée de retenter un nouveau challenge, ensemble à NRJ, était évidemment séduisante.
LLP - Comment est née cette complicité avec Morgan Serrano ?
GS - Nous nous sommes rencontrés à Fun il y a 15 ans où nous étions tous les deux animateurs. Nous nous partagions à deux les week-ends. Nous nous sommes rendus compte que nous avions tous les deux, la même vision de la radio, de ce que doit être une radio moderne. Nous nous sommes aussi aperçus que nous étions assez complémentaires dans beaucoup de domaines. Il est mon supérieur mais la plupart des décisions importantes se prennent à deux. Nous ne sommes pas systématiquement d'accord sur tout, mais les meilleures idées viennent de nos échanges permanents. Nous partageons le même bureau, nous sommes en contact permanent et nous travaillons dans une confiance et une transparence absolue. C'est évidemment professionnellement la plus belle rencontre de ma vie et je pense que nous allons encore vivre de grands moments ensemble car nos projets sont nombreux et toujours à deux.
LLP - Quelles sont vos réactions lorsque vous apprenez que NRJ décroche la première place ?
GS - Le matin de la publication de ce résultat, dans le bureau avec Morgan, nous pensions à une personne en particulier, qui nous a inspiré au quotidien : Max Guazzini. C'est un moment incroyable à vivre professionnellement. Et le symbole est fort : une radio musicale qui devient numéro 1 en période d'élections et d'actualité chargée va permettre de faire taire tous les analystes éclairés qui annonçaient depuis des années la mort des radios musicales. Pour NRJ, c'est le fruit du travail acharné d'une équipe passionnée et attachante que nous avons rencontrée à notre arrivée et qui n'attendait qu'une chose : la bonne stratégie pour reprendre sa place de leader.
LLP - Pourquoi Grégory Vacher et Elodie Gossuin sont-ils partis ? Quelle est la surprise de la rentrée ?
GS - Ils sont partis pour des raisons différentes : Elodie souhaitait plus de temps pour se consacrer à sa famille et Vacher souhaitait passer à autre chose. Il n'y a pas de surprise particulière à la rentrée. L'émission continuera à s'appeler Manu dans le 6/9. Il n'y a pas de surprise spécifique pour le morning à part l'arrivée d'un co-animateur (Anthon Mehl) et d'une co-animatrice (Stéphanie Loire) pour remplacer Vacher et Elodie.
LLP - Comment gérer les égos de certaines stars ?
GS - Le problème ne se pose pas vraiment. On bosse avant tout avec des professionnels.
LLP - Votre avenir à NRJ… ou ailleurs ?
GS - Il reste encore beaucoup à faire à NRJ. Mon poste me plait et le challenge évolue : il faut maintenant maintenir cette position de leader et creuser l'écart avec les poursuivants. Sur la partie locale, le récent sondage Médialocales a montré que nous pouvons encore progresser. Nous avions pour objectif cette saison de prendre le leadership sur Lyon et Marseille. C'est chose faite : nous avons dépassé Radio Scoop à Lyon et Skyrock à Marseille, deux bastions qui paraissaient imprenables il y a à peine un an et demi. Nous allons donc tout faire cette année pour conquérir les villes où NRJ n'est pas leader. D'autre part, il reste encore un axe important de développement sur la partie numérique et notre offre de webradios (plus de 100 pour NRJ et bientôt 200 pour tout le groupe), support sur lequel tout est encore à imaginer, à concevoir et où les possibilités sont infinies.
Enfin, ma récente nomination à la direction des antennes internationales va me permettre de découvrir de nouveaux marchés en Europe où NRJ est implantée comme l'Allemagne, la Finlande, la Suisse, l'Autriche… Avec Morgan, nous aimons les compétitions, nous aimons surtout les gagner. Et à l'international, c'est une dizaine de nouvelles compétitions qui se présentent à nous, une par pays.
Mais je n'ai pas de plan de carrière. J'ai toujours fonctionné à l'instinct et au défi. Une chose est sûre : ce sera dans la radio, je ne sais faire que ça.
LLP - Votre vision de la radio du futur ?
GS - La radio restera le médium qu'il est aujourd'hui : le médium qui parle à l'intime. Seuls les supports d'écoute et les canaux de transmission évolueront. RNT, FML, DAB, IP… très honnêtement, je n'ai pas d'avis. Je suis passionné par les programmes. Pas par les tuyaux qui servent à les transporter.
LLP - La recette pour que NRJ reste leader ?
GS - Un seul mot d'ordre : on continue à penser et à agir comme des challengers !
Gaël Sanquer : discret mais efficace
Bio Express…
1985 : Gaël Sanquer (né à Montpellier) débute la radio à l’âge de 12 ans à Rodez, ville qui comptait à cette époque une petite dizaine de stations. Le jeune Sanquer fait ses armes sur les radios locales : "c'était facile de trouver une place d'animateur, il suffisait de demander… J'ai pu apprendre tous les aspects de la radio locale, l'animation bien sûr mais aussi la production, la promo, la technique, la diffusion, l'utilisation du Selector... " Gaël Sanquer poursuit parallèlement des études d’électronique et obtient un BTS puis une Licence. "Je pense que la maîtrise de tous ces aspects de la radio de proximité est un atout aujourd'hui car la radio ne se pense pas uniquement dans un bureau à Paris devant des tableaux Excel". Gaël Sanquer est le directeur de l’antenne nationale et des antennes locales depuis décembre 2010. Il est aussi depuis le 1er septembre de cette année, le directeur des antennes internationales du groupe NRJ
Verbatim…
« "Je crois que le succès de notre équipe vient du fait que personne ne tient à jour de listing sur "qui a proposé quoi". Peu importe d'où vient l'idée, seul le résultat compte". »
Propos recueillis par Hervé Pouchol pour LLP