Aujourd'hui à 14h, les audiences radio de la Médialocale de Médiamétrie tombent. Et personne n'est sûr de rien...
Une année de travail, les levers à 4h, les couchers à minuit, les pannes de diff, les gros coups d’actu. Mais aussi les antennes délocalisées, les multiples questions sur la programmation, l’habillage, la longueur des speaks.
Le Morning était-il à la hauteur ? Le concurrent a-t-il été plus performant ? La page Facebook a recruté plein de nouveaux "like" et le standard a beaucoup plus chauffé, c’est bon signe, non ?
Chaque année, c’est la même chose. A l’heure où le français moyen prend petit à petit un joli hâle estival, on reconnait le directeur d’antenne ou le patron de radio locale à sa pâleur qui va en s’accentuant au fil des jours de juillet.
Le Morning était-il à la hauteur ? Le concurrent a-t-il été plus performant ? La page Facebook a recruté plein de nouveaux "like" et le standard a beaucoup plus chauffé, c’est bon signe, non ?
Chaque année, c’est la même chose. A l’heure où le français moyen prend petit à petit un joli hâle estival, on reconnait le directeur d’antenne ou le patron de radio locale à sa pâleur qui va en s’accentuant au fil des jours de juillet.
Toute une année d’efforts
Il faut dire que le chiffre qui va tomber aujourd’hui (et qui ne sera pas public) va sanctionner toute une année d’efforts. Pour la plupart des radios départementales ou régionales, il n’y a pas de chiffre intermédiaire. Pas de signal d’alerte pendant la saison. Il faut avoir les nerfs solides. Car, le chiffre qui tombe aujourd’hui indique instantanément le montant d’une bonne partie de la recette publicitaire de l’année à venir.
Pour les radios du groupement Les Indés Radios (la régie nationale des radios commerciales indépendantes), ce chiffre peut représenter la moitié, voir plus, du chiffre d’affaires. Comptez entre 6 et 8 euros par auditeur et par an.
On connait des accidents d’audience qui ont eu des conséquences lourdes. Telle cette radio en pleine croissance qui avait recruté pour sa prochaine saison, et qui a dû non seulement annuler mais aussi passer un de ses salariés à mi-temps. Comme cette radio du sud qui, pendant quelques années, est passée du simple au double et du double au simple à chaque sondage, sans raison rationnelle.
Pour les radios du groupement Les Indés Radios (la régie nationale des radios commerciales indépendantes), ce chiffre peut représenter la moitié, voir plus, du chiffre d’affaires. Comptez entre 6 et 8 euros par auditeur et par an.
On connait des accidents d’audience qui ont eu des conséquences lourdes. Telle cette radio en pleine croissance qui avait recruté pour sa prochaine saison, et qui a dû non seulement annuler mais aussi passer un de ses salariés à mi-temps. Comme cette radio du sud qui, pendant quelques années, est passée du simple au double et du double au simple à chaque sondage, sans raison rationnelle.
Le succès de la radio régionale
Mais on connait aussi des radios qui vivent des moments de grâce, qui voient leurs efforts quotidiens validés et payés par un sondage positif et qui leur permet d’investir sereinement dans l’avenir, en sachant qu’elles ont pris la bonne direction. Et cette famille là a plutôt le vent en poupe : le succès des radios locales, régionales et thématiques indépendantes se confirme au niveau national vague après vague.
Alors aujourd’hui, toute l’équipe de La Lettre Pro croise les doigts pour l’ensemble de ces professionnels de la radio. Pour cette grande famille qui fait battre le coeur de ses auditeurs, et qui aujourd’hui, a le coeur qui bat un peu plus vite.
Alors aujourd’hui, toute l’équipe de La Lettre Pro croise les doigts pour l’ensemble de ces professionnels de la radio. Pour cette grande famille qui fait battre le coeur de ses auditeurs, et qui aujourd’hui, a le coeur qui bat un peu plus vite.