Les radios musicales font grise mine, pour cette rentrée ? C’est vrai… et c’est faux. Incontestablement, cette famille de radio accuse le coup pour la première vague de la 126.000. Elle perd 440.000 auditeurs sur un an et 630.000 sur une vague. Mais, précise l’institut, les vacances sont cette année arrivées plus tôt que l’an dernier : il y a 11 jours de congés scolaires sur la période contre 1 seul l’an dernier. Et le média radio est très fortement impacté par l’activité de ses auditeurs.
Les radios musicales perdent du terrain ? C’est loin d’être le cas pour tout le monde ! L’Impératrice de la Rue Boileau gagne la bagatelle de 420.000 auditeurs sur un an ! NRJ confirme avec panache son statut de première radio de France en audience cumulée/jour. Elle atomise littéralement ses concurrentes directes qui ne font -au mieux- que de rester stables sur des audiences moyennes.
Les radios musicales perdent du terrain ? C’est loin d’être le cas pour tout le monde ! L’Impératrice de la Rue Boileau gagne la bagatelle de 420.000 auditeurs sur un an ! NRJ confirme avec panache son statut de première radio de France en audience cumulée/jour. Elle atomise littéralement ses concurrentes directes qui ne font -au mieux- que de rester stables sur des audiences moyennes.
La radio musicale ne va pas si mal !
Les radios musicales sont en perte de vitesse ? Meuh non, si elles offrent à leurs auditeurs un peu de valeur ajoutée. Pourquoi l’auditeur irait-il écouter toute la journée des radios clonées à l’infini ? Nova, pure radio de contre-programmation, radio d’offre et de proposition, retrouve sa place dans le club des nationales. Les stations des Indés-Radios, très largement musicales, maintiennent leur très forte puissance, et s’offrent même le luxe de gagner en durée d’écoute. MFM Radio, avec sa programmation 100% française, reste bien installée. Toutes ces radios essayent d’offrir quelque-chose en plus : une expertise, une couleur, ou de la proximité et de l’info-service. L’exemple d’Alouette, dans ce contexte, est -une fois de plus- révélateur, puisque cette station régionale s’installe encore une fois dans le palmarès national.
Généralistes : le dog fight
Dans les autres familles de radios, c’est un peu la même histoire. Chez les généralistes, c’est la grande forme, puisque cette catégorie gagne 200.000 auditeurs sur une vague. Au prix d’un véritable combat de gladiateurs ! RTL, toujours très loin devant tout le monde en PDA, pâtit visiblement d’une concurrence beaucoup plus affutée : RMC s’offre son record d’audience absolu (8.1), Europe 1 retrouve son poids de forme en s’installant résolument au dessus des 9 points d’audience (ce qui ne lui était plus arrivé depuis longtemps) et France Bleu pulvérise une fois de plus ses scores de la vague, sans pour autant retrouver ses 8 points de janvier-mars 2013 (7.7 pour cette rentrée).
Chacune de ces radios parvient à faire entendre une proposition claire et des avantages exclusifs. Dans un contexte de crise et de morosité, RTL demeure le « phare » qui éclaire le quotidien des français. RMC prolonge la conversation, s’indigne avec eux. France Bleu les accompagne au plus près de chez eux.
Quoi qu’il en soit, sur cette vague et sans doute sur les prochaines, les grands fondamentaux restent orientés dans la même direction : il y a des primes à « l’intelligibilité » des offres radio, et sans doute aussi à la légèreté, dans un climat pesant. C’est vraisemblablement encore ce qui, vague après vague, confirme la puissance de la proximité.
En ch’ti, en alsacien ou en catalan, la crise n’est pas forcément moins grave, mais elle est plus claire.
Chacune de ces radios parvient à faire entendre une proposition claire et des avantages exclusifs. Dans un contexte de crise et de morosité, RTL demeure le « phare » qui éclaire le quotidien des français. RMC prolonge la conversation, s’indigne avec eux. France Bleu les accompagne au plus près de chez eux.
Quoi qu’il en soit, sur cette vague et sans doute sur les prochaines, les grands fondamentaux restent orientés dans la même direction : il y a des primes à « l’intelligibilité » des offres radio, et sans doute aussi à la légèreté, dans un climat pesant. C’est vraisemblablement encore ce qui, vague après vague, confirme la puissance de la proximité.
En ch’ti, en alsacien ou en catalan, la crise n’est pas forcément moins grave, mais elle est plus claire.