"C’est avec émotion et stupéfaction que nous avons pris connaissance de la perquisition effectuée le 25 octobre par cinq officiers de la police judiciaire, accompagnés du procureur de la république de Lyon, dans les locaux de Radio Canut. Intervenant dans le cadre d’un état d’urgence qui permet un certain contrôle des propos tenus sur les médias au nom de la "sécurité nationale", les agents de l’Etat ont signifié à deux animateurs de la station leur mise en examen pour "provocation au terrorisme" et risquent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement pour des propos tenus à l’antenne" explique la Ferarock (lire également ICI).
"Un second degré évident"
Pour la Ferarock : "ces termes sont ceux d’animateurs engagés au sein d’une radio qui n’a jamais fait mystère de ses opinions et surtout ces propos se tenaient au nom d’un humour et d’un second degré évident. En ces moments où la vigilance des salariés et bénévoles des radios associatives quant à leur liberté d’expression est de plus en plus importante".
La Ferarock tient à apporter son soutien à Radio Canut "dont l’existence même peut être gravement remise en cause par cette affaire" en appuyant son soutien par cette citation de Salman Rushdie "Qu'est-ce que la liberté d'expression ? Sans la liberté d'offenser elle cesse d'exister".
La Ferarock tient à apporter son soutien à Radio Canut "dont l’existence même peut être gravement remise en cause par cette affaire" en appuyant son soutien par cette citation de Salman Rushdie "Qu'est-ce que la liberté d'expression ? Sans la liberté d'offenser elle cesse d'exister".