Les radios de la FRAP emploient 84 professionnels pour une moyenne de 3,8 salariés par radio. Une valeur en hausse qui cache toujours quelques disparités territoriales. Ainsi, les 6 radios nantaises ont une moyenne de 6 salariés par radio, alors que les radios en zone rurale ont des équipes à 2 ETP © FRAP
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En raison de la crise sanitaire, 12 radios ont perdu 69 365 € liés à leur activité de régie dont 18 139€ de messages d’intérêt général (MIG). Cela représente une perte moyenne de 5 780 € par radio. "En arrêtant les comptes au 1er septembre 2020, nous estimons la perte pour les radios de la FRAP à 157 656 €" explique la FRAP (Fédération des Radios Associatives en Pays de la Loire). Par ailleurs, 14 radios étaient prestataires ou organisatrices d’événements. 59 ont été annulés et 11 reportés. Cela représente une perte globale de 50 380 €, pour une moyenne de 2 500 € par radio. Un chiffre qui s’envole pour les radios organisatrices d’événements musicaux qui perdent pour certaines plus de 10 000 €.
Durant la crise, 16 radios ont suivi et traité les informations sanitaires. 17 radios ont diffusé les Messages du gouvernement diffusés par l’ARS. 7 radios ont diffusé des MIG réalisés par des collectivités en lien avec la crise.
De mars à mai 2020 les radios n’ont pas : hésité à prendre le micro n priorisant la réactivité des antennes, le lien renforcé avec les auditeurs et l’intense réflexion autour de l’information de crise et l’information positive dans une période parfois anxiogène. À noter, la mobilisation exceptionnelle des cinq radios chrétiennes pour la semaine de Pâques.
De mars à mai 2020 les radios n’ont pas : hésité à prendre le micro n priorisant la réactivité des antennes, le lien renforcé avec les auditeurs et l’intense réflexion autour de l’information de crise et l’information positive dans une période parfois anxiogène. À noter, la mobilisation exceptionnelle des cinq radios chrétiennes pour la semaine de Pâques.
Une moyenne de 67 bénévoles par radio
On compte en moyenne 67 bénévoles par radio. Même si les salariés représentent 52% des bénévoles des radios associatives, les étudiants et les retraités sont fortement représentés au sein des radios associatives proportionnellement à l’ensemble de la population française, représentant respectivement au sein des radios 12% et 27% des bénévoles. De même, les moyennes d’âge des bénévoles sont à l’image de la diversité des radios de la FRAP . Une majorité de radios (10 sur 21) affiche une moyenne entre 45 et 60 ans. Pour autant il existe une radio dont moyenne d’âge est inférieure à 18 ans : il s’agit de La Tribu, radio éducative qui travaille avec des mineurs... Sur 21 radios, 20 déclarent avoir des bénévoles qui assurent le journalisme et l’animation à l’antenne et 19, la technique. Les bénévoles sont donc bien au coeur de la fonction même des radios.
8 volontaires ont repris des études suite à leur service civique. 7 déclarent avoir été embauchés dont un, en CDI, dans sa radio d’accueil © FRAP
Et des Services Civiques
Désormais, les radios de la FRAP pèsent 1 480 bénévoles, 84 salariés (dont 73 ETP) et 40 volontaires en service civique : "Des chiffres globalement en hausse, liés notamment à l’arrivée d’une nouvelle radio dans le réseau : Radio Kerné". En totalité , il y a 84 salariés dont 37 (44%) femmes et 47 hommes (56%). La parité n’est pas atteinte. Le nombre de volontaires en service civique au sein de la FRAP ne cesse d’augmenter depuis 2010. En 2019, 15 radios de la FRAP ont engagé 40 volontaires.
L'étude complète est disponible ICI.