La FRAP livre une étude sur l'activité de ses radios

Rédigé par le Jeudi 13 Janvier 2022 à 06:45 | modifié le Jeudi 13 Janvier 2022 à [HEURE]


Chaque année, la FRAP publie un état des lieux des radios associatives en Pays de la Loire. Malgré une forte mobilisation pour faire vivre l’événementiel dans les radios en 2021, l’étude montre une année 2020 sans appel : il n’y a eu aucune ressource propre liée à l’évènementiel. Cela dit, les pouvoirs publics et collectivités territoriales ont été au rendez-vous en maintenant leurs subventions, voire en les augmentant.



En 2021, les radios de la FRAP ont rassemblé 1 384 bénévoles 83 salariés (dont 71 ETP) et 39 volontaires en service civique. Les radios de la FRAP ont employé 83 professionnels pour une moyenne de 3.8 salariés par radio. Une valeur stable qui s’explique par la mise à l’arrêt de l’activité. Les journalistes restent majoritaires dans les radios avec 27% des effectifs devant les techniciens (17% des effectifs) et les directeurs et directrices 16%. La majorité des contrats sont en CDI (94% des effectifs) à pleins temps (77% des effectifs). Les hommes représentent 54% des effectifs avec de grosses disparités entre les postes. Ainsi, les postes de programmateurs sont à 100% tenus par des hommes, les postes de direction et de technique majoritairement par des hommes. Les postes d’antenne (animation et journalisme), sont en revanche majoritairement occupés par des femmes.

Les radios victimes de la crise

En 2021, les radios de la FRAP ont produit 909 émissions dont 416 en direct (65% des émissions sont produites par des bénévoles). Elles disposaient de 40 fréquences et 49 émetteurs. Notons que 9 radios étaient présentes en DAB+ en Loire-Atlantique et en Vendée. Sur 21 radios, 20 déclarent avoir des bénévoles qui assurent le journalisme et l’animation à l’antenne et 19, la technique. Les bénévoles sont donc bien au cœur de la fonction même des radios...
Enfin, Les différentes mesures sanitaires mises en place en 2020 ont considérablement affecté la vie associative des radios. Ainsi, parmi les difficultés rencontrées pendant la période, 11 radios expriment "l’impossibilité pour les bénévoles de mener à bien leurs actions", 9 radios expriment "la perte de contact du fait de l’arrêt ponctuel de certaines activités".

Les subventions comme ressources principales

Les 22 radios de la FRAP affichent un produit total de 3 405 015 € pour une moyenne de 154 773€ avec de grandes différences entre les radios (max 300 000€ / min 40 000€). Les subventions publiques sont la principale ressource des radios associatives (67% du produit total des radios).  La masse salariale représente la première source de charge des radios (54% du total des charges) pour un total de 1 440 354€.
L'étude complète est accessible ICI.


Brulhatour est le rédacteur en chef du magazine La Lettre Pro de la Radio et le directeur associé… En savoir plus sur cet auteur
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