Dans son communiqué, la FRANF souligne que le projet de loi de finances 2025, bien qu’il maintienne globalement le budget du Ministère de la Culture au même niveau que celui de 2024, prévoit de réduire d'un tiers les fonds dédiés aux radios associatives via le FSER (Fonds de soutien à l’expression radiophonique locale). Cette baisse, estimée à 10 millions d’euros, affecterait directement 770 radios locales à travers la France. Selon la FRANF, ces stations jouent un rôle crucial dans l’accès à une information de proximité et dans la promotion de la diversité culturelle.
La Fédération des Radios Associatives du Nord de la France insiste sur le rôle vital des radios associatives en tant que contrepoids face à la concentration croissante des grands groupes médiatiques.
Contrairement à ces groupes industriels, qui dominent l’espace médiatique par leur pouvoir économique, les radios associatives proposent une alternative qui met en avant les territoires, l’expression citoyenne et la diversité des opinions. Après le service public, ces radios sont le deuxième employeur du secteur radiophonique en France, et leur disparition pourrait entraîner une perte significative pour le pluralisme médiatique.
Contrairement à ces groupes industriels, qui dominent l’espace médiatique par leur pouvoir économique, les radios associatives proposent une alternative qui met en avant les territoires, l’expression citoyenne et la diversité des opinions. Après le service public, ces radios sont le deuxième employeur du secteur radiophonique en France, et leur disparition pourrait entraîner une perte significative pour le pluralisme médiatique.
Une mobilisation urgente réclamée par la FRANF
La FRANF appelle dans son communiqué à une mobilisation rapide avant l'adoption du projet de loi de finances. Elle exhorte les parlementaires et le gouvernement à maintenir le financement des radios au même niveau qu’en 2024. L’organisation exprime son incompréhension quant au fait que les radios associatives soient les seules à subir une telle coupe budgétaire, alors que d'autres programmes de soutien à la culture ne sont pas touchés. Cette mesure, souligne la FRANF, met en péril des structures qui garantissent la diversité de l’information et l’accès à des programmes de proximité.
Un secteur en danger malgré sa résilience
Bien que les radios associatives aient fait preuve de résilience et de professionnalisme au fil des ans, la FRANF met en garde contre les conséquences graves de cette baisse de financement. Déjà confrontées à des ressources limitées, ces radios risquent de ne plus pouvoir remplir leur mission de cohésion sociale et de promotion de la diversité culturelle, en particulier dans les zones rurales et les petites agglomérations. Ces médias, selon la FRANF, sont essentiels pour donner une voix aux initiatives citoyennes et aux acteurs locaux, et leur disparition constituerait une perte irréparable pour la pluralité des opinions dans le paysage radiophonique français.