Reçue au Ministère par la DGMIC le 13 avril sur le barème des aides du FSER 2016, la CNRA a souligné que le secteur de la radiodiffusion associative ne peut pas faire davantage d’efforts dans un contexte économique de plus en plus contraint. La baisse globale des dotations des collectivités locales liée à la réforme territoriale entraine une baisse significative du budget des radios et menace les emplois. "Notre secteur de l’économie sociale et solidaire est pourtant exemplaire en matière de pérennisation de l’emploi : 2/3 des 2000 emplois sont des postes non aidés et plus de la moitié sont en CDI".
Alors que les mesures d'optimisation du FSER durcissent les conditions de l'attribution de la subvention sélective dont le montant, à nombre de points égal, décroit d'année en année, il est inenvisageable de modifier les barèmes relatifs aux subventions d’exploitation. Il convient donc d'abonder significativement le FSER qui depuis 2009 stagne à 29M€ malgré le nombre croissant de radios éligibles. Il en va de la survie des radios de communications sociale de proximité et de la défense du pluralisme radiophonique.
La CNRA appelle toutes les radios locales à se mobiliser pour leur financement lors de son Congrès national des 20 et 21 mai à Strasbourg avant la réunion du 30 mai au Ministère de la Culture et de la Communication.
La CNRA appelle toutes les radios locales à se mobiliser pour leur financement lors de son Congrès national des 20 et 21 mai à Strasbourg avant la réunion du 30 mai au Ministère de la Culture et de la Communication.