La CNRA demande à être écoutée par le Gouvernement et le CSA

Rédigé par le Lundi 11 Mai 2015 à 08:20 | modifié le Lundi 11 Mai 2015 à [HEURE]


La situation financières des Radios Associatives demeure fragile. Et cette fragilité financière devrait être encore davantage accentuée, si celles-ci s'engagent dans la Radio Numérique Terrestre. La CNRA redoute même des licenciements, voire la disparition de certaines stations.


La Confédération Nationale des Radios Associatives réunie en fin de semaine dernière au Mans

680 radios associatives, plus de 3000 salariés, plusieurs milliers de bénévoles, des millions d’auditeurs...
Les radios associatives pèsent dans le paysage radiophonique hexagonal. Sauf que, "ces radios, indispensables au vivre ensemble, ces radios écoutées par des millions de personnes, ne sont pas jusqu’à présent entendues par le Gouvernement et le Conseil supérieur de l’audiovisuel" précise la Confédération Nationale des Radio Libres (CNRA).

Et si les Assocaitives demeurent toujours inquiètent quant au devenir du FSER (Fonds de Soutien à l'Expression Radiophonique), elles émettent également des craintes sur leurs capacités à financer un passage en RNT : "L’arrivée de la Radio Numérique Terrestre, sans financements spécifiques, met en péril l’économie du secteur. Des licenciements sont à redouter, certaines radios sont menacées de disparition".
Devant cette situation, la CNRA réunie en congrès en fin de semaine dernière au Mans, demande que soit mise en place d’urgence une concertation réunissant le ministère de la Culture et de la Communication, le CSA, et les instances représentatives des radios Associatives "pour mettre en cohérence les moyens financiers et le développement de la RNT, ainsi que des technologies numériques de communication".

Journaliste spécialisé média, photographe et ancien Co-créateur de Satellifax. Gérant de… En savoir plus sur cet auteur
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