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Les radios associatives se battent pour leur survie face au projet de loi de finances 2025. Ce texte prévoit une réduction de 30% de la dotation du Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER), une aide essentielle pour environ 770 radios à travers la France. La CFDT-Journalistes, le Syndicat national des médias et de l’écrit (SNME) et la Fédération Communication, Conseil, Culture (F3C-CFDT) dénoncent cette décision, qu’ils jugent catastrophique pour l’avenir du secteur. "Cette coupe budgétaire met en péril un écosystème fragile mais indispensable, celui des radios associatives qui garantissent une information locale et indépendante", déclare la CFDT dans son communiqué.
Le FSER permet à ces radios d’assurer leur mission de service public local, souvent dans des territoires délaissés par les grands médias nationaux. "Ces radios sont souvent le seul média d’un territoire et donnent la parole à ceux que l’on n’entend pas", souligne la CFDT, qui pointe le risque d’une véritable fracture médiatique si ces subventions venaient à disparaître. D’après les estimations de l’association Les Locales, la disparition de cette aide pourrait entraîner la suppression de 800 emplois, une perspective jugée "inacceptable et destructrice pour des territoires qui ont déjà peu d’accès à l’information locale".
Un risque de désertification radiophonique
Les radios associatives emploient actuellement environ 3 000 personnes, dont plus d’un quart pourrait perdre leur emploi si cette coupe budgétaire est actée. La CFDT alerte sur les conséquences sociales et économiques : "Derrière ces chiffres, ce sont des projets de vie, des engagements bénévoles et professionnels qui sont en danger". Ces radios locales, par leur ancrage sur le terrain, jouent un rôle fondamental pour l’expression des citoyens et le maintien du lien social, notamment dans les zones rurales. En réduisant de manière drastique le FSER, l’État mettrait à mal un modèle économique déjà fragile et mettrait en péril la diversité de l’information.
La CFDT, dans son communiqué, rappelle que le FSER est un outil crucial pour "assurer leur mission de communication sociale de proximité". Elle note également que ces radios contribuent à "favoriser les échanges, le développement local et la lutte contre l’exclusion", autant de missions qui risquent d’être gravement affaiblies par les coupes budgétaires annoncées.
La CFDT, dans son communiqué, rappelle que le FSER est un outil crucial pour "assurer leur mission de communication sociale de proximité". Elle note également que ces radios contribuent à "favoriser les échanges, le développement local et la lutte contre l’exclusion", autant de missions qui risquent d’être gravement affaiblies par les coupes budgétaires annoncées.
Un appel à la mobilisation
Alors que les représentants des radios associatives, dont la CNRA (Confédération nationale des radios associatives) et le SNRL (Syndicat national des radios libres), se sont déjà rendus au ministère de la Culture pour exprimer leurs inquiétudes, la CFDT exige "un retrait immédiat de cette mesure injuste et destructrice. Le gouvernement doit comprendre que derrière ces radios, il y a des communautés entières qui dépendent de leur existence", insiste la CFDT.
Alors que la concentration des médias se renforce et que les agences locales disparaissent progressivement, la CFDT souligne l’importance de préserver ces radios indépendantes : "Elles sont souvent le dernier rempart contre la désertification médiatique dans les territoires ruraux et la concentration de l'information autour de grands groupes privés". La CFDT appelle à une large mobilisation pour empêcher cette coupe budgétaire, rappelant que "ce n’est que par l’action collective que nous sauverons les radios libres et associatives". Pour la CFDT, le maintien du FSER est indispensable afin que "ces médias continuent à remplir leur mission d’information libre et indépendante".
Alors que la concentration des médias se renforce et que les agences locales disparaissent progressivement, la CFDT souligne l’importance de préserver ces radios indépendantes : "Elles sont souvent le dernier rempart contre la désertification médiatique dans les territoires ruraux et la concentration de l'information autour de grands groupes privés". La CFDT appelle à une large mobilisation pour empêcher cette coupe budgétaire, rappelant que "ce n’est que par l’action collective que nous sauverons les radios libres et associatives". Pour la CFDT, le maintien du FSER est indispensable afin que "ces médias continuent à remplir leur mission d’information libre et indépendante".