La CNRA a demandé à Radio France que, quelques soient les transformations que subirait le service Sophia, celui-ci continue à proposer une offre d’information de qualité éditée directement par le service public. Très attachée aux aspects sociaux de cette opération, la confédération a également réclamé que les meilleures solutions possibles soient trouvées pour le reclassement des personnels actuellement affectés au service Sophia.
Auprès de l’éventuel repreneur, la CNRA a, d’une part, listé les engagements qu’elle souhaite voir respectés pour la réussite de cette opération et a, d’autre part, dessiné des axes de développement qui structureraient, pour elle, un projet conforme aux ambitions qu’elle nourrit, pour le développement des radios associatives, et de la communication sociale de proximité.
Auprès de l’éventuel repreneur, la CNRA a, d’une part, listé les engagements qu’elle souhaite voir respectés pour la réussite de cette opération et a, d’autre part, dessiné des axes de développement qui structureraient, pour elle, un projet conforme aux ambitions qu’elle nourrit, pour le développement des radios associatives, et de la communication sociale de proximité.
Vers un nouveau projet d’intérêt général
"Notre Confédération n’entend pas participer à la reprise d’une banque de programmes, mais à l’élaboration d’un nouveau projet d’intérêt général centré sur le développement de la communication sociale de proximité en France" explique le syndicat de radios associatives.. Ainsi, par exemple, la CNRA souhaite "que le nouveau Sophia voit sa ligne éditoriale influencée par le secteur radiophonique associatif non marchand ; que dans cet esprit les radios de catégorie A puissent participer à la fourniture des programmes de Sophia en étant rétribuées selon des conditions à définir ; que l’offre d’information fournie par le service public soit élargie à la production d’éléments audio bruts qui permettraient aux radios abonnées de construire leurs propres magazines d’information et que soient réalisées des émissions de nature à véhiculer les préoccupations de nos radios, accentuant ainsi une image positive du secteur de la communication sociale de proximité".
À ce stade, si la CNRA a obtenu des réponses favorables à l’ensemble des exigences et propositions qu’elle a exprimées sur ce dossier, elle attend désormais une prise de position officielle de Radio France et du repreneur de Sophia avant de se prononcer favorable à ce projet.