Chez les réseaux, le volume de l’emploi en 2016 va de 3.3 à 75 équivalents temps-plein (ETP) pour un effectif global des réseaux de 187,7 équivalents temps-plein salariés et 54.56 ETP indépendants. Donc 242.26 emplois en tout. Ceci représente une augmentation de 33 ETP par rapport à 2015. La masse salariale totale représente 16 202 060.61€.
Sans surprise par rapport aux chiffres d’affaires et bénéfices et pertes des réseaux, ce sont les réseaux communautaires qui ont le plus d’employés et qui recrutent le plus, avec notamment une augmentation importante dans les radios du groupes NRJ/Nostalgie. Avec 1 916 bénévoles actifs, le bénévolat reste la règle dans les radios indépendantes. On dénombre 357 bénévoles en moins par rapport à 2015, en moyenne 27 bénévoles par radio avec une moyenne hebdomadaire d’heures prestées de 152 heures, soit un peu plus de 4h08/personne/semaine. En 2016, le nombre de radios qui recourent à des travailleurs salariés diminue légèrement à 19 éditeurs (pour 20 en 2015, 17 en 2014, 17 en 2013, pour 22 en 2012, 21 en 2011, 19 en 2010 et 20 en 2009), certaines radios ont (pas forcément les mêmes) plutôt recours à des travailleurs indépendants.
Parmi les profils des radios recourant à des emplois rémunérés on trouve d'abord les éditeurs qui bénéficient d’aides à l’emploi comme Mixt, Radio Panik, Radio Campus, 48 FM, Radio Alma, Radio Libellule, Panache FM. Ensuite, les éditeurs qui visent un certain professionnalisme ; ceux-ci privilégient un volume d’emploi restreint complété par une forte centralisation et souvent automatisation de l’antenne, le tout financé par la publicité (Impact FM, Charleking, Mélodie FM, Radio Plus, à noter que tous ces exemples emploient des indépendants). Certaines radios de profil communautaire, par leur format de niche, attirent suffisamment d’annonceurs ou de donateurs pour financer des emplois (Arabel, Radio Judaïca, RCF Bruxelles, Radio Cyclone - RCF Namur, RCF Liège, Turkuaz FM).