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Dur constat pour les professionnels du marketing. Une grande majorité des Français ont une image négative du métier : 33% d’opinion négative contre 23 % d’opinion positive. Même constat pour son corollaire, la publicité, avec 48 % d’opinion négative pour seulement 17% d’opinion positive. Les professions les mieux notées sont l’artisanat, la santé et l’agriculture, des métiers qui, en temps de crise, apparaissent plus indispensables que jamais. Et, certains métiers bénéficient d’un traitement très positif. C’est le cas pour la police et l’armée qui recueillent 61% d’opinion positive contre seulement 13% d’opinion négative.
L’étude révèle que le marketing – dont l’objectif commercial est sous-jacent - est associé à un champs lexical lié à la manipulation, au mensonge, à l’arnaque ou encore au profit.
L’étude révèle que le marketing – dont l’objectif commercial est sous-jacent - est associé à un champs lexical lié à la manipulation, au mensonge, à l’arnaque ou encore au profit.
L'incarnation du capitalisme et de ses dérives
Parmi les griefs qui lui sont adressés plus spécifiquement ; le marketing est perçu comme servant avant tout les intérêts des entreprises et non ceux des consommateurs (79%), permettant de vendre des produits plus chers que leur valeur (67%), donnant l’illusion du plaisir et du bien être sans vraiment l’apporter (65%). Les Français estiment par ailleurs que le marketing favorise les achats inutiles et le gaspillage (69%), contribue à dégrader l’environnement (53%), renforce les stéréotypes culturels (52%). Enfin, une majorité de Français estime qu’il est envahissant, qu’il ne respecte pas la vie privée.
Les jeunes sauvent l’image du marketing
Dans ce tableau peu élogieux quelques dimensions positives émergent tout de même. Les plus jeunes ont une image très différente des secteurs et des métiers, ce qui bénéficie au marketing. En effet, c’est la profession qui marque la plus grande différence entre les 18-24 ans et le reste de la population : 42% d’opinion positive, contre 23% pour l’ensemble de la population. Cette génération perçoit davantage d’aspects positifs (et moins d’aspects négatifs) : c’est particulièrement vrai pour les dimensions relatives à la satisfaction client (pertinence des offres, prix justes, expériences réussies, bonnes affaires).
En conséquence, les 18-24 ans, sont davantage attirés par les métiers du marketing. Lorsque l’on interroge les Français sur leur envie d’exercer un métier du secteur, la différence entre les générations est flagrante.
En conséquence, les 18-24 ans, sont davantage attirés par les métiers du marketing. Lorsque l’on interroge les Français sur leur envie d’exercer un métier du secteur, la différence entre les générations est flagrante.