Plus de deux heures de discussions autour de l'avenir de la radio © Serge Surpin
À tout seigneur, tout honneur : le Conseil supérieur de l'audiovisuel était représenté par Patrice Gélinet, en charge du dossier radio. Radio France par Mathieu Gallet. Les grandes Généralistes avaient quatre représentants dont Michel Cacouault, le président du Bureau de la radio, Denis Olivennes pour Lagardère Active, Christopher Baldelli pour RTL Group, Guillaume Dubois pour NextRadioTV et Christophe Cornillet pour NRJ Group.
Les radios commerciales étaient représentées par trois membres du SIRTI : Philipe Gault le président, Mathieu Quetel le vice-président et Tarek Mami son secrétaire national. Les radios associatives n’avaient qu’un seul représentant avec Emmanuel Boutterin, président du Syndicat National des Radios Libres (SNRL). Enfin, un "indépendant", Pierre Bellanger, président de Skyrock et grand spécialiste de la prospective sur ce média.
Les radios commerciales étaient représentées par trois membres du SIRTI : Philipe Gault le président, Mathieu Quetel le vice-président et Tarek Mami son secrétaire national. Les radios associatives n’avaient qu’un seul représentant avec Emmanuel Boutterin, président du Syndicat National des Radios Libres (SNRL). Enfin, un "indépendant", Pierre Bellanger, président de Skyrock et grand spécialiste de la prospective sur ce média.
La RNT et la publicité sur les chaines de Radio France
Sans surprise, les "grandes radios" ont confirmé leur refus d’aller sur la RNT. "Tout va bien pour la radio, il ne faut pas changer les équilibres". Le SIRTI ainsi que le SNRL ont confirmé leur volonté d’y aller. On ne va pas rappeler les arguments des uns et des autres, que l’on connaît parfaitement, mais plusieurs professionnels, dont Patrice Gélinet et les radios du SIRTI, ont rappelé que la RNT était inscrite dans la loi de 2007.
Les "pour" ont généralement affirmé qu'ils n'estimaient pas que la RNT devait jouer contre la FM ou la radio sous IP, chaque mode de diffusion ayant son intérêt. Mathieu Gallet a confirmé ce qu’il affirmait récemment, le fait qu’il n’était pas contre la RNT, s’il en avait les moyens.
À noter que Pierre Bellanger a confirmé qu’il encourageait la RNT-IP, une norme très particulière, parfaite sur le papier, mais toujours en période de tests ; il ne savait d’ailleurs pas que le CSA lui avait récemment accordé une période de tests pour cette technologie en l’Île de France.
Les "pour" ont généralement affirmé qu'ils n'estimaient pas que la RNT devait jouer contre la FM ou la radio sous IP, chaque mode de diffusion ayant son intérêt. Mathieu Gallet a confirmé ce qu’il affirmait récemment, le fait qu’il n’était pas contre la RNT, s’il en avait les moyens.
À noter que Pierre Bellanger a confirmé qu’il encourageait la RNT-IP, une norme très particulière, parfaite sur le papier, mais toujours en période de tests ; il ne savait d’ailleurs pas que le CSA lui avait récemment accordé une période de tests pour cette technologie en l’Île de France.
De gauche à droite : Boutterin (SNRL), Gallet (Radio France), Gélinet (CSA), Baldelli (RTL Group) et Olivennes (Lagardère Active) © Serge Surpin
Passe d'armes entre Gélinet et Baldelli
Patrice Gélinnet du CSA a confirmé qu'il était en faveur du développement de la RNT. Ce n'est pas une surprise mais nous avons aussi entendu sa remarque adressée à Christopher Beldelli, après que celui-ci ait affirmé que la RNT était "obsolète". Le Sage a déclaré : "comment pouvez-vous dire cela alors que vous diffusez en Grandes Ondes, une technologie des années 30, horriblement chère avec une qualité d'écoute lamentable et pour couvrir des trous que l'on peut très bien couvrir avec la RNT ?"
Autre dossier abordé hier matin : le financement de Radio France. Tous contre Radio France ou plutôt tous les types de radios commerciales sont contre l’augmentation de la publicité sur les ondes publiques. Le sénateur (PS) David Assouline a d’ailleurs estimé que Radio France devait être financé par des fonds publics.
Autre dossier abordé hier matin : le financement de Radio France. Tous contre Radio France ou plutôt tous les types de radios commerciales sont contre l’augmentation de la publicité sur les ondes publiques. Le sénateur (PS) David Assouline a d’ailleurs estimé que Radio France devait être financé par des fonds publics.
RTL Group était prêt pour la RNT
Qu’ est-il donc sorti hier matin de ce débat consacré à l'avenir de la radio ? Rien de neuf ,sinon l’impression que la RNT avançait même si chacun campe sur ses positions et n’en varie pas. Le plus important dans l’histoire est finalement de convaincre les Sénateurs qui ne sont pas au courant du dossier. Et une impression que l’avenir de la RNT semble être plus prometteur que dans les précédents débats.
Un dernier détail : Christopher Baldelli, le patron de RTL Group, n’a pas vraiment apprécié la remarque d’Emmanuel Bouterrin qui a rappelé que le groupe RTL avait déposé en 2007, le label "Prêt pour la radio numérique", un label inventé par le gouvernement en 2007.
Un dernier détail : Christopher Baldelli, le patron de RTL Group, n’a pas vraiment apprécié la remarque d’Emmanuel Bouterrin qui a rappelé que le groupe RTL avait déposé en 2007, le label "Prêt pour la radio numérique", un label inventé par le gouvernement en 2007.