LLPR - Comment expliquez-vous, ce succès de la rentrée 2020 ?
JFP - Cela montre tout d’abord que la radio a encore de beaux jours devant elle. Ensuite, ce mix entre l’info économique, politique et la musique classique, c’est presque un concept original. Concernant, la matinale économique de Dimitri Pavlenko et la matinale de Guillaume Durand, elles permettent d’instiller un style propre à Radio Classique, à la fois, informatif, corrosif et rythmé…Nous parlons de sujets sérieux en gardant une forme de bonne humeur, c’est une matinale vivante. Nous avons par exemple, institué de vrais moments de débats avec des signatures fortes, comme Luc Ferry, Christophe Barbier, Philippe Tesson et beaucoup d’autres. L’important c’est que l’on apprenne toujours quelque chose quand on écoute Radio Classique.
JFP - Cela montre tout d’abord que la radio a encore de beaux jours devant elle. Ensuite, ce mix entre l’info économique, politique et la musique classique, c’est presque un concept original. Concernant, la matinale économique de Dimitri Pavlenko et la matinale de Guillaume Durand, elles permettent d’instiller un style propre à Radio Classique, à la fois, informatif, corrosif et rythmé…Nous parlons de sujets sérieux en gardant une forme de bonne humeur, c’est une matinale vivante. Nous avons par exemple, institué de vrais moments de débats avec des signatures fortes, comme Luc Ferry, Christophe Barbier, Philippe Tesson et beaucoup d’autres. L’important c’est que l’on apprenne toujours quelque chose quand on écoute Radio Classique.
LLPR - Guillaume Durand reste la locomotive dans cette matinale ?
JFP - L’auditeur vient écouter, Guillaume Durand, c’est vrai, parce que c’est un point de vue. Il a cette capacité de mise en perspective de l’actualité. Il a de l’épaisseur. C’est important l’épaisseur pour mieux comprendre le monde qui nous entoure, notamment, en cette période de crise. L’auditeur a besoin d’être bien éclairé sur l’actualité et je crois que nous remplissons plutôt bien cette mission de service au public.
LLPR - Votre audience progresse sur pratiquement sur toute la journée, comment l’expliquez-vous ?
JFP - D’abord, nous ne sommes pas juste un robinet à musique. Nous appliquons la même recette que celle de la matinale à la journée, que ce soit avec Christian Morin ou avec Laurence Ferrari qui est une vrai passionnée de musique classique depuis l’enfance. Je crois qu’accompagner l’auditeur en musique sans lui transmettre une information, une anecdote, une histoire sur l’artiste qu’il écoute serait complètement absurde. Donc là encore, accompagner et apprendre des choses en écoutant Radio Classique, c’est d’autant plus important que c’est aujourd’hui, l’une des solutions pour faire face aux plateformes comme Spotify, par exemple, qui sont des concurrentes à ne pas négliger.
JFP - L’auditeur vient écouter, Guillaume Durand, c’est vrai, parce que c’est un point de vue. Il a cette capacité de mise en perspective de l’actualité. Il a de l’épaisseur. C’est important l’épaisseur pour mieux comprendre le monde qui nous entoure, notamment, en cette période de crise. L’auditeur a besoin d’être bien éclairé sur l’actualité et je crois que nous remplissons plutôt bien cette mission de service au public.
LLPR - Votre audience progresse sur pratiquement sur toute la journée, comment l’expliquez-vous ?
JFP - D’abord, nous ne sommes pas juste un robinet à musique. Nous appliquons la même recette que celle de la matinale à la journée, que ce soit avec Christian Morin ou avec Laurence Ferrari qui est une vrai passionnée de musique classique depuis l’enfance. Je crois qu’accompagner l’auditeur en musique sans lui transmettre une information, une anecdote, une histoire sur l’artiste qu’il écoute serait complètement absurde. Donc là encore, accompagner et apprendre des choses en écoutant Radio Classique, c’est d’autant plus important que c’est aujourd’hui, l’une des solutions pour faire face aux plateformes comme Spotify, par exemple, qui sont des concurrentes à ne pas négliger.
LLPR - Laurence Ferrari est également présentatrice sur Cnews, Dimitri Pavlenko, chroniqueur, notamment, dans l’émission souvent controversée, d’Éric Zemmour... Estimez-vous que c’est une bonne publicité pour vous ou que cela peut nuire à l’image de Radio Classique ?
JFP - Non, leur présence sur Cnews n’entame en rien, leur parfaite intégrité et c’est bien là, l’essentiel. Ensuite, cela montre aussi la capacité des journalistes et des animateurs de Radio Classique à être présents sur d’autres médias. Mais, ne nous y trompons pas, Dimitri Pavlenko, par exemple, est animateur sur Radio Classique avant d’être chroniqueur sur Cnews.
LLPR - Est-ce que votre volonté, c’est de battre une fois pour toute, France Musique dans les audiences ?
JFP - Nous n’avons pas besoin de les battre, nous sommes déjà devant eux en part d’audience avec seulement 80 émetteurs, contre 500 pour France Musique et un budget annuel, cinq fois plus importants que le nôtre. Je rappelle que France musique est financé par nos impôts, alors que Radio Classique ne coûte rien au contribuable. Nous ne jouons pas dans le même jeu, mais, heureusement, l’arrivée du DAB+ va changer, en partie, la donne, en particulier sur les réseaux autoroutiers, où l’on va pouvoir enfin écouter, Radio Classique.
LLPR - Quel est l’importance du digital pour Radio Classique, aujourd'hui ?
JFP - Le digital est primordial. Nous sommes la première radio de musique classique sur le digital avec plus de 2 millions d’écoutes mensuelles. Les podcasts, ce sont 2.5 millions d’écoutes, chaque mois. Nous nous rejoignons également les autres radios françaises dans la création de cette plateforme numérique qui va proposer des contenus, cela prouve notre engagement dans ce domaine.
JFP - Non, leur présence sur Cnews n’entame en rien, leur parfaite intégrité et c’est bien là, l’essentiel. Ensuite, cela montre aussi la capacité des journalistes et des animateurs de Radio Classique à être présents sur d’autres médias. Mais, ne nous y trompons pas, Dimitri Pavlenko, par exemple, est animateur sur Radio Classique avant d’être chroniqueur sur Cnews.
LLPR - Est-ce que votre volonté, c’est de battre une fois pour toute, France Musique dans les audiences ?
JFP - Nous n’avons pas besoin de les battre, nous sommes déjà devant eux en part d’audience avec seulement 80 émetteurs, contre 500 pour France Musique et un budget annuel, cinq fois plus importants que le nôtre. Je rappelle que France musique est financé par nos impôts, alors que Radio Classique ne coûte rien au contribuable. Nous ne jouons pas dans le même jeu, mais, heureusement, l’arrivée du DAB+ va changer, en partie, la donne, en particulier sur les réseaux autoroutiers, où l’on va pouvoir enfin écouter, Radio Classique.
LLPR - Quel est l’importance du digital pour Radio Classique, aujourd'hui ?
JFP - Le digital est primordial. Nous sommes la première radio de musique classique sur le digital avec plus de 2 millions d’écoutes mensuelles. Les podcasts, ce sont 2.5 millions d’écoutes, chaque mois. Nous nous rejoignons également les autres radios françaises dans la création de cette plateforme numérique qui va proposer des contenus, cela prouve notre engagement dans ce domaine.