LLP - Les Indés Radios atteignent 15.9% d'audience cumulée aujourd'hui, quels sont les éléments forts de cette vague Médiamétrie ?
JEV - Cela représente 8.4 millions d'auditeurs quotidiens. Surtout, la part d'audience atteint les 12.1% de part d'audience, c'est la plus forte part d'audience qu'on n'ait jamais eu, et dans le contexte du développement d'internet, plutôt vectrice de courtes écoutes, c'est très significatif. Notre durée d'écoute atteint 1h45 !
JEV - Cela représente 8.4 millions d'auditeurs quotidiens. Surtout, la part d'audience atteint les 12.1% de part d'audience, c'est la plus forte part d'audience qu'on n'ait jamais eu, et dans le contexte du développement d'internet, plutôt vectrice de courtes écoutes, c'est très significatif. Notre durée d'écoute atteint 1h45 !
LLP - Quel est la part de l'écoute venant de l'application des Indés Radios justement ?
JEV - Je n'ai pas de détail, nous connaissons seulement le chiffre de 12.5% de l'écoute venant du digital publié par le CSA, toutes radios confondues. Sur notre appli smartphone, sur les 1.5 millions de téléchargements, nous avons 300.000 connexions chaque mois.
LLP - Qu'est ce qui différencie l'audience des Indés Radios des autres offres nationales ?
JEV - Notre coeur de cible sont les 25/49 ans où notre taux de pénétration atteint les 23.2%, en position de leader. Notre forte part d'audience s'explique par nos contenus et notre proximité. D'autre part, la force et la stabilité de notre audience s'explique par la différenciation de notre offre dans chaque région, notamment sur la musique : si un titre ne plaît pas à Lille, nos radios sur place ne le programmeront pas, une spécialisation que ne peuvent pas faire les réseaux nationaux. Nous avons donc une très grande réactivité aux goûts du terrain, c'est ça aussi la proximité.
LLP - Quel sera le bilan des revenus publicitaires des Indés Radios pour 2014 ?
JEV - Il devrait être stable, voire légèrement en hausse. Chez nos compétiteurs, il sera sans doute en baisse sur leurs activités radios, hormis peut-être NextRadioTV. Nous bénéficions de la force de frappe de la régie de TF1 qui résiste bien aux périodes baissières, sans pour autant saturer nos programmes en publicité, nous sommes davantage dans la rareté... et ce qui est rare est cher !
LLP - Quels sont les axes de développement pour les Indés Radios ?
JEV - Deux axes de développement : premièrement, l'extension des supports de diffusion de notre appli. Cette dernière va par exemple arriver sur la Xbox 360 prochainement. Et deuxièmement, la Radio Numérique Terrestre, le seul mode de diffusion permettant de diffuser en masse du son numérique avec des données associées.
JEV - Je n'ai pas de détail, nous connaissons seulement le chiffre de 12.5% de l'écoute venant du digital publié par le CSA, toutes radios confondues. Sur notre appli smartphone, sur les 1.5 millions de téléchargements, nous avons 300.000 connexions chaque mois.
LLP - Qu'est ce qui différencie l'audience des Indés Radios des autres offres nationales ?
JEV - Notre coeur de cible sont les 25/49 ans où notre taux de pénétration atteint les 23.2%, en position de leader. Notre forte part d'audience s'explique par nos contenus et notre proximité. D'autre part, la force et la stabilité de notre audience s'explique par la différenciation de notre offre dans chaque région, notamment sur la musique : si un titre ne plaît pas à Lille, nos radios sur place ne le programmeront pas, une spécialisation que ne peuvent pas faire les réseaux nationaux. Nous avons donc une très grande réactivité aux goûts du terrain, c'est ça aussi la proximité.
LLP - Quel sera le bilan des revenus publicitaires des Indés Radios pour 2014 ?
JEV - Il devrait être stable, voire légèrement en hausse. Chez nos compétiteurs, il sera sans doute en baisse sur leurs activités radios, hormis peut-être NextRadioTV. Nous bénéficions de la force de frappe de la régie de TF1 qui résiste bien aux périodes baissières, sans pour autant saturer nos programmes en publicité, nous sommes davantage dans la rareté... et ce qui est rare est cher !
LLP - Quels sont les axes de développement pour les Indés Radios ?
JEV - Deux axes de développement : premièrement, l'extension des supports de diffusion de notre appli. Cette dernière va par exemple arriver sur la Xbox 360 prochainement. Et deuxièmement, la Radio Numérique Terrestre, le seul mode de diffusion permettant de diffuser en masse du son numérique avec des données associées.
Vous aimerez aussi
-
08h : l’heure de pointe pour les auditeurs français
-
EAR Île-de-France : voici les résultats
-
Aux États-Unis, la radio est toujours leader des plateformes audio publicitaires
-
Australie : le numérique et les jeunes alimentent l'audience de la radio commerciale
-
ACPM : l'audience des radios les plus écoutées sur le web
LLP - Attendez-vous avec impatience le rapport du CSA sur le lancement de la RNT ?
JEV - Pas vraiment, il n'a pas d'intérêt. Pourquoi ce rapport seulement 6 mois après le lancement de la RNT ? C'est trop tôt. Le CSA devrait plutôt s'occuper de lancer les appels à candidatures sur de nouvelles zones tels que la loi l'exige. De nombreux opérateurs souhaitent investir dans une technologie qui est disponible sur une ressource qui est disponible aussi. Libre à ceux qui n'y croient pas de ne pas postuler, mais pourquoi bloquer les personnes qui souhaitent se lancer dans cette aventure ? Diffuser sur une zone revient à 300 euros par mois, cela correspond à un petit budget de R&D (recherche et développement, NDLR) pour une entreprise, pourquoi les en empêcher ?
JEV - Pas vraiment, il n'a pas d'intérêt. Pourquoi ce rapport seulement 6 mois après le lancement de la RNT ? C'est trop tôt. Le CSA devrait plutôt s'occuper de lancer les appels à candidatures sur de nouvelles zones tels que la loi l'exige. De nombreux opérateurs souhaitent investir dans une technologie qui est disponible sur une ressource qui est disponible aussi. Libre à ceux qui n'y croient pas de ne pas postuler, mais pourquoi bloquer les personnes qui souhaitent se lancer dans cette aventure ? Diffuser sur une zone revient à 300 euros par mois, cela correspond à un petit budget de R&D (recherche et développement, NDLR) pour une entreprise, pourquoi les en empêcher ?