Hervé Beroud, le directeur général délégué de Altice Média
LLP Comment vous analysez ces nouvelles audiences radios ?
HB - La radio en règle générale ne va pas bien, c’est une victime collatérale de la Covid-19. Le niveau d’écoute globale est historiquement bas, des centaines de milliers d’auditeurs ne l’écoutent plus ou moins, tout simplement, parce que la pandémie bouleverse nos habitudes. Par exemple, beaucoup de Français ne sont plus dans leur voiture le matin ou le soir avec le poste allumé, puisqu’ils sont en télétravail. Cette situation a un impact immédiat sur nos audiences. Il faut donc faire le dos rond en attendant que ça passe. Par ailleurs, lorsque, comme RMC, vous avez des auditeurs jeunes, actifs et mobiles, vous sentez bien passé le vent du boulet.
HB - La radio en règle générale ne va pas bien, c’est une victime collatérale de la Covid-19. Le niveau d’écoute globale est historiquement bas, des centaines de milliers d’auditeurs ne l’écoutent plus ou moins, tout simplement, parce que la pandémie bouleverse nos habitudes. Par exemple, beaucoup de Français ne sont plus dans leur voiture le matin ou le soir avec le poste allumé, puisqu’ils sont en télétravail. Cette situation a un impact immédiat sur nos audiences. Il faut donc faire le dos rond en attendant que ça passe. Par ailleurs, lorsque, comme RMC, vous avez des auditeurs jeunes, actifs et mobiles, vous sentez bien passé le vent du boulet.
Donc d’ici la fin de la crise sanitaire, il faut faire le dos rond. Cela étant, il y a aussi de quoi se réjouir, être stable d’une vague à l’autre, c’est déjà pas mal, d’autant que nous avons lancé de nouveaux programmes en Septembre, notamment avec la matinale d’Apolline de Malherbe en lieu et place de Jean-Jacques Bourdin et donc le temps que ces programmes d’excellente qualité s’installent additionnés aux confinements et ou au couvre-feu, nous sommes un peu pris en étau.
LLPR - Croyez-vous que l’on reviendra un jour à l’écoute radio d’avant crise sanitaire ?
HB - Je ne suis pas certain que l’on reviendra à la situation passée, effectivement, parce que la radio se consomme de plus en plus sous forme de podcasts. Cela veut dire quoi ? Que le son a encore de beaux jours devant lui, c’est plutôt une bonne nouvelle. Je vous donne un exemple, l’After Foot sur RMC, émission quotidienne entre 21h et minuit, grâce à laquelle d’ailleurs, nous somme sur ce moment première radio de France a une audience mensuelle de huit millions de podcasts, c’est extraordinaire. Le samedi, nous lançons un programme de l’After spécifique sur Snapchat pour faire glisser la radio vers d’autres médias. Bref, nous nous adaptons aux nouveaux modes de consommation et à la technologie.
LLPR - Le remplacement de Jean-Jacques Bourdin par Apolline de Malherbe relève-t-il de l’accident industriel ?
HB - Absolument pas. Il faudrait qu’en quatre mois, Apolline de Malherbe remplace et fasse oublier, dix-neuf ans de présence de Jean-Jacques Bourdin à l’antenne ? Apolline ne fait ni mieux, ni moins bien que les autres programmes. Nous savions, dès le départ, que la succession prendrait du temps. Vous savez, nous sommes pas comme certains de nos concurrents, nous ne changeons pas d'animateurs ou de journalistes chaque saison avec les conséquences catastrophiques que cela peut avoir. Apolline, le matin, avec le temps, ça va payer !
LLPR - Comment vous voyez 2021 ?
HB - Je place cette année sous le signe de l’ambition pour RMC. Nous devons être dans le top 5 des radios. J’estime que RMC n’est pas à sa place, aujourd’hui. Pour cela, un nouveau directeur général sera nommé dans les prochaines semaines, car RMC doit faire mieux.
HB - Je ne suis pas certain que l’on reviendra à la situation passée, effectivement, parce que la radio se consomme de plus en plus sous forme de podcasts. Cela veut dire quoi ? Que le son a encore de beaux jours devant lui, c’est plutôt une bonne nouvelle. Je vous donne un exemple, l’After Foot sur RMC, émission quotidienne entre 21h et minuit, grâce à laquelle d’ailleurs, nous somme sur ce moment première radio de France a une audience mensuelle de huit millions de podcasts, c’est extraordinaire. Le samedi, nous lançons un programme de l’After spécifique sur Snapchat pour faire glisser la radio vers d’autres médias. Bref, nous nous adaptons aux nouveaux modes de consommation et à la technologie.
LLPR - Le remplacement de Jean-Jacques Bourdin par Apolline de Malherbe relève-t-il de l’accident industriel ?
HB - Absolument pas. Il faudrait qu’en quatre mois, Apolline de Malherbe remplace et fasse oublier, dix-neuf ans de présence de Jean-Jacques Bourdin à l’antenne ? Apolline ne fait ni mieux, ni moins bien que les autres programmes. Nous savions, dès le départ, que la succession prendrait du temps. Vous savez, nous sommes pas comme certains de nos concurrents, nous ne changeons pas d'animateurs ou de journalistes chaque saison avec les conséquences catastrophiques que cela peut avoir. Apolline, le matin, avec le temps, ça va payer !
LLPR - Comment vous voyez 2021 ?
HB - Je place cette année sous le signe de l’ambition pour RMC. Nous devons être dans le top 5 des radios. J’estime que RMC n’est pas à sa place, aujourd’hui. Pour cela, un nouveau directeur général sera nommé dans les prochaines semaines, car RMC doit faire mieux.