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LLPR - Pourquoi avoir accepté d’incarner vocalement NRJ ?
Richard Darbois - C'était il y a trente ans en décembre prochain. Ne me rendant pas compte de l'importance de la radio NRJ, j'ai vraiment hésité. Je travaillais déjà beaucoup et j'avais peur d'une usure de la voix. Mais on m'a proposé un beau salaire, alors j'ai accepté. Et je ne regrette pas ! Une belle et longue histoire. Merci, monsieur Beaudecroux, de me garder depuis toutes ces années.
LLPR - Quelles sont les exigences de la radio ?
Richard Darbois - La seule exigence est d'être dispo chaque semaine toute l'année (sauf vacances ;-)), pour enregistrer jingles et promos et bien entendu avoir la pêche lors des enregistrements, car il y a beaucoup de texte.
LLPR - La différence avec le doublage et la publicité ?
Richard Darbois - La différence est qu'il s'agit plus de bandes-annonces et de messages pub par rapport au doublage et au tournage, plus tournés vers le métier de comédien. L'habillage radio est un exercice différent d'un rôle à jouer. Cet exercice est très agréable à NRJ grâce à toute l'équipe de producteurs sympas et talentueux et la belle connexion avec les chefs d'antenne sur le ton et le style à adopter pour l’habillage !
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LLPR - Pourquoi avoir accepté d’incarner vocalement RTL ?
Valérie Boyer - Lorsqu’on m’a proposé l’habillage de la première radio de France, bien sûr j’ai accepté tout de suite, c’était un honneur !
Mais en même temps, c’était un défi car lorsqu’on m’a appelée pour le casting, les radios périphériques n’avaient pas de voix d’habillage d’antenne, seules les radios musicales en avaient, c’était une première, fallait trouver le ton, le style, le rythme, la couleur d’antenne... bref il fallait tout inventer et un tel challenge ne se refuse pas :)
J’insiste sur le fait que c’était une nouveauté : avant, les émissions étaient annoncées par les animateurs ou les speakerines, l’habillage antenne pour les radios périphériques, ça n’existait pas.
LLPR - Quelles sont les exigences de la radio ?
Valérie Boyer - Une fois que la direction d’antenne a trouvé avec les comédiens le son, "la couleur d’antenne" qu’elle voulait, le ton, la musique, le rythme, il faut s’y tenir, mais il faut savoir varier avec chaque annonce d’émission, on n'annonce pas les émissions d’infos comme on annonce une émission de divertissement, il faut savoir faire les deux dans des tons différents mais toujours dans la même couleur d’antenne. Il faut savoir également parfaitement manier sa voix avec celle de l’autre comédien. Sur un même pied d’égalité, personne ne tire la couverture à soi .
LLPR - La différence entre un habillage d’antenne et de la pub, du doublage ?
Valérie Boyer - C’est vrai qu’il vaut mieux être comédien pour faire de l’habillage d’antenne, publicité et du doublage. Ce n’est pas un travail de voix off comme une signature ou un packshot, non, il faut savoir interpréter à chaque fois.
Valérie Boyer - Lorsqu’on m’a proposé l’habillage de la première radio de France, bien sûr j’ai accepté tout de suite, c’était un honneur !
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J’insiste sur le fait que c’était une nouveauté : avant, les émissions étaient annoncées par les animateurs ou les speakerines, l’habillage antenne pour les radios périphériques, ça n’existait pas.
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Valérie Boyer - Une fois que la direction d’antenne a trouvé avec les comédiens le son, "la couleur d’antenne" qu’elle voulait, le ton, la musique, le rythme, il faut s’y tenir, mais il faut savoir varier avec chaque annonce d’émission, on n'annonce pas les émissions d’infos comme on annonce une émission de divertissement, il faut savoir faire les deux dans des tons différents mais toujours dans la même couleur d’antenne. Il faut savoir également parfaitement manier sa voix avec celle de l’autre comédien. Sur un même pied d’égalité, personne ne tire la couverture à soi .
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LLPR - Pourquoi avoir accepté d’incarner vocalement RFI ?
Chloé Stibon - Devenir l'une des voix de la radio RFI était non seulement un honneur mais aussi une vraie chance. France Médias Monde est diffusé partout dans le monde. C’est une radio qui prône une info sérieuse qui est en accord avec mon éthique et mes valeurs. Les émissions sont variées, riches et à chaque séance d'enregistrement de bandes-annonces, j’apprends quelque chose de nouveau dans divers domaines (santé, géopolitique…). J'adore travailler avec l'équipe qui est top.
LLPR - Quelles sont les exigences de la radio ?
Chloé Stibon - Il faut toujours s’adapter. Pour la bande-annonce, je m’adapte au ton du programme ou de l’émission. Quant à l’habillage, je propose différentes versions avec mes différents timbres de voix dans le but d'arriver au plus près de ce que souhaite le DA.
Je convertis en quelque sorte une demande intellectualisée en un ressenti sensible et créatif à travers la voix. Le but final étant de coller parfaitement à l’identité sonore de la radio.
LLPR - La différence avec le doublage et la publicité ?
Chloé Stibon - Quand on enregistre une voix pour un spot pub par exemple, on doit répondre à une demande précise à un instant T. De plus, le spot va être diffusé plusieurs mois mais va disparaître par la suite. C'est un travail éphémère, instantané. On suit la mode du moment, et on s’y adapte : un phrasé, un ton, une couleur. C’est pourquoi le comédien doit toujours être à l'écoute des nouveautés, et rester attentif aux évolutions de son secteur. Alors que l'habillage radio, lui, va perdurer mais va aussi évoluer au fur et à mesure du temps. Le comédien va pouvoir s’amuser à le moderniser, l'enrichir avec de nouvelles nuances/tonalités en fonction de l’évolution de la radio, de ses nouvelles tendances, mais tout en gardant l'identité sonore de la station. C'est un travail de recherche pour lequel il est nécessaire de prendre du temps. C'est aussi un défi amusant et passionnant à la fois.
Chloé Stibon - Devenir l'une des voix de la radio RFI était non seulement un honneur mais aussi une vraie chance. France Médias Monde est diffusé partout dans le monde. C’est une radio qui prône une info sérieuse qui est en accord avec mon éthique et mes valeurs. Les émissions sont variées, riches et à chaque séance d'enregistrement de bandes-annonces, j’apprends quelque chose de nouveau dans divers domaines (santé, géopolitique…). J'adore travailler avec l'équipe qui est top.
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Chloé Stibon - Il faut toujours s’adapter. Pour la bande-annonce, je m’adapte au ton du programme ou de l’émission. Quant à l’habillage, je propose différentes versions avec mes différents timbres de voix dans le but d'arriver au plus près de ce que souhaite le DA.
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Chloé Stibon - Quand on enregistre une voix pour un spot pub par exemple, on doit répondre à une demande précise à un instant T. De plus, le spot va être diffusé plusieurs mois mais va disparaître par la suite. C'est un travail éphémère, instantané. On suit la mode du moment, et on s’y adapte : un phrasé, un ton, une couleur. C’est pourquoi le comédien doit toujours être à l'écoute des nouveautés, et rester attentif aux évolutions de son secteur. Alors que l'habillage radio, lui, va perdurer mais va aussi évoluer au fur et à mesure du temps. Le comédien va pouvoir s’amuser à le moderniser, l'enrichir avec de nouvelles nuances/tonalités en fonction de l’évolution de la radio, de ses nouvelles tendances, mais tout en gardant l'identité sonore de la station. C'est un travail de recherche pour lequel il est nécessaire de prendre du temps. C'est aussi un défi amusant et passionnant à la fois.
Retrouvez nos entretiens exclusifs avec François Berland (voix de RFM), Patrick Kuban (voix de RTL2), Yvan Le Moellic voix de RTL) ou encore Alain Ghazal (voix de France Bleu) en téléchargeant gratuitement notre dernier hors série sur l'habillage, ICI.