De gauche à droite : Lisa Petit de la Rhodière, Jérôme Keff, Frédéric Cortial, Étienne Salina, Sara Mahouachi. © BMG Production Music.
LLPR - Pouvez-vous présenter BMG en quelques phrases et ce que vous apportez aux radios et aux créateurs de contenus audio ?
JK - BMG Production Music est une librairie musicale de 160 000 œuvres uniques dédiées à l’illustration musicale des programmes de radio et télévision par exemple : série, fiction, documentaire, bande-annonce, générique, long-métrage, etc.
JK - BMG Production Music est une librairie musicale de 160 000 œuvres uniques dédiées à l’illustration musicale des programmes de radio et télévision par exemple : série, fiction, documentaire, bande-annonce, générique, long-métrage, etc.
LLPR - Quels sont aujourd’hui les desiderata des producteurs ? Que recherchent-ils prioritairement pour illustrer leurs contenus ?
JK - Nos clients producteurs ont deux approches, l’une artistique en considérant la musique comme une valeur ajoutée au programme. Dans ce cas, ils nous sollicitent pour la qualité de nos répertoires et notre connaissance approfondie des œuvres. Ils veulent le meilleur titre ou la meilleure sélection pour leur production, nous aussi. L’autre approche est purement financière et répond à une contrainte budgétaire imposée par leur direction financière. Dans les deux cas, c’est notre savoir-faire qui est plébiscité.
JK - Nos clients producteurs ont deux approches, l’une artistique en considérant la musique comme une valeur ajoutée au programme. Dans ce cas, ils nous sollicitent pour la qualité de nos répertoires et notre connaissance approfondie des œuvres. Ils veulent le meilleur titre ou la meilleure sélection pour leur production, nous aussi. L’autre approche est purement financière et répond à une contrainte budgétaire imposée par leur direction financière. Dans les deux cas, c’est notre savoir-faire qui est plébiscité.
LLPR - On a souvent reproché aux librairies musicales d’être trop américaines dans les œuvres qui sont proposées. Est-ce un sentiment que l’on vous fait remonter ?
JK - C’est vrai, et particulièrement en radio où le besoin est segmenté et spécifique. Contrairement aux grandes librairies musicales généralistes à la quantité vertigineuse d’œuvres locales et internationales, nous disposons d’un label dédié à la radio alimenté par des compositeurs/producteurs radio (RPE). J’ajoute que notre appartenance au groupe Bertelsmann, propriétaire de RTL, RTL2 et Fun Radio en France, nous permet d’affiner nos productions pour la radio. Notre expertise est complète et légitime.
LLPR - Comment ont évolué les catalogues musicaux ces dernières années ?
JK - L’évolution est positive en tout point : la qualité est devenue un standard, les acteurs se sont multipliés, de nouveaux et nombreux labels sont nés, les librairies musicales sont rassemblées au sein d’une organisation professionnelle nommée ULM, les compositeurs se sont spécialisés en librairie, et nos productions françaises s’exportent très bien.
LLPR - Quel est le Top 5 des œuvres qui ont été les plus utilisées en 2022 sur votre catalogue ?
JK - C’est une information confidentielle, mais je peux vous dire que les labels les plus utilisés sont AXS Music, Tele Music, Altitude, SuperPitch et At the Studio.
LLPR - Voyez-vous un levier de croissance dans l’émergence de l’audio digital ?
JK - Je vois un levier de croissance dans le digital d’une manière générale, pas seulement l’audio tel que les podcasts et le streaming, mais aussi la SVOD, l’OTT et les pure players Web. La demande de musique n’a jamais été aussi forte qu’en ce moment. Les investissements en série/fiction sont importants même si le podcast souffre encore d’un déficit de budget, sauf lorsqu’il est financé par les marques.
LLPR - Télévision, radio, podcast. Y a-t-il de grandes différences entre ces trois principaux utilisateurs ?
JK - Ces trois segments appartiennent au broadcast, secteur pour lequel les genres musicaux recherchés sont souvent les mêmes. La différence est dans la monétisation des exploitations. Les revenus Sacem du podcast sont encore loin de financer la vie quotidienne d’un compositeur.
LLPR - Comment fonctionne BMG Production Music dans son processus d’utilisation ?
JK - Très simplement, vous vous connectez sur bmgproductionmusic.fr, vous vous créez un profil et un music supervisor vous accompagne ensuite dans vos recherches et besoins. Avec ou sans notre aide, le site dispose d’outils puissants de recherche tels que Music Matcher.
LLPR - Concernant les droits d'auteur, que doivent payer les stations de radio et les autres utilisateurs pour l'utilisation de votre catalogue ?
JK - Les radios locales et régionales s’acquittent de forfaits annuels d’abonnement pour l’utilisation et l’exploitation du répertoire BMG Production Music. Le podcast peut aussi bénéficier d’abonnement ou de paiement à l’acte, selon les cas. Nous sommes très flexibles sur le pricing mais dans les deux cas, toute exploitation nécessite le paiement d’une licence conséquente, donc contactez-nous !
JK - C’est vrai, et particulièrement en radio où le besoin est segmenté et spécifique. Contrairement aux grandes librairies musicales généralistes à la quantité vertigineuse d’œuvres locales et internationales, nous disposons d’un label dédié à la radio alimenté par des compositeurs/producteurs radio (RPE). J’ajoute que notre appartenance au groupe Bertelsmann, propriétaire de RTL, RTL2 et Fun Radio en France, nous permet d’affiner nos productions pour la radio. Notre expertise est complète et légitime.
LLPR - Comment ont évolué les catalogues musicaux ces dernières années ?
JK - L’évolution est positive en tout point : la qualité est devenue un standard, les acteurs se sont multipliés, de nouveaux et nombreux labels sont nés, les librairies musicales sont rassemblées au sein d’une organisation professionnelle nommée ULM, les compositeurs se sont spécialisés en librairie, et nos productions françaises s’exportent très bien.
LLPR - Quel est le Top 5 des œuvres qui ont été les plus utilisées en 2022 sur votre catalogue ?
JK - C’est une information confidentielle, mais je peux vous dire que les labels les plus utilisés sont AXS Music, Tele Music, Altitude, SuperPitch et At the Studio.
LLPR - Voyez-vous un levier de croissance dans l’émergence de l’audio digital ?
JK - Je vois un levier de croissance dans le digital d’une manière générale, pas seulement l’audio tel que les podcasts et le streaming, mais aussi la SVOD, l’OTT et les pure players Web. La demande de musique n’a jamais été aussi forte qu’en ce moment. Les investissements en série/fiction sont importants même si le podcast souffre encore d’un déficit de budget, sauf lorsqu’il est financé par les marques.
LLPR - Télévision, radio, podcast. Y a-t-il de grandes différences entre ces trois principaux utilisateurs ?
JK - Ces trois segments appartiennent au broadcast, secteur pour lequel les genres musicaux recherchés sont souvent les mêmes. La différence est dans la monétisation des exploitations. Les revenus Sacem du podcast sont encore loin de financer la vie quotidienne d’un compositeur.
LLPR - Comment fonctionne BMG Production Music dans son processus d’utilisation ?
JK - Très simplement, vous vous connectez sur bmgproductionmusic.fr, vous vous créez un profil et un music supervisor vous accompagne ensuite dans vos recherches et besoins. Avec ou sans notre aide, le site dispose d’outils puissants de recherche tels que Music Matcher.
LLPR - Concernant les droits d'auteur, que doivent payer les stations de radio et les autres utilisateurs pour l'utilisation de votre catalogue ?
JK - Les radios locales et régionales s’acquittent de forfaits annuels d’abonnement pour l’utilisation et l’exploitation du répertoire BMG Production Music. Le podcast peut aussi bénéficier d’abonnement ou de paiement à l’acte, selon les cas. Nous sommes très flexibles sur le pricing mais dans les deux cas, toute exploitation nécessite le paiement d’une licence conséquente, donc contactez-nous !
Contact
BMG Production Musique Inc
51 rue Vivienne
75002 Paris
Tél. : +33 (1) 40 72 78 90
Web : bmgproductionmusic.fr
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Web : bmgproductionmusic.fr