On ne le voit pas au premier regard. Mais la famille des radios locales privées enregistre sur la vague son record d'audience.
C’est en bas du tableau que se trouvent les enseignements les plus intéressants de cette vague d’audience. Dans les petites lignes avant la signature. Mine de rien. La famille des programmes locaux enregistre tout simplement son plus gros score d’audience jamais enregistré par Médiamétrie.
On ne le perçoit pas au premier regard. En pourcentage, l’audience de 20.2 est jolie à regarder mais ses courbes ont un petit air de déjà vu. C’est quand on prend le temps de s’intéresser de plus près à elle que l’évidence surgit. Lorsqu’on observe son audience par milliers. Avec 10.782 millions d’auditeurs quotidiens, la famille des programmes locaux surclasse encore son record de l’an dernier, qui n’était "qu’à" 10.717.
On ne le perçoit pas au premier regard. En pourcentage, l’audience de 20.2 est jolie à regarder mais ses courbes ont un petit air de déjà vu. C’est quand on prend le temps de s’intéresser de plus près à elle que l’évidence surgit. Lorsqu’on observe son audience par milliers. Avec 10.782 millions d’auditeurs quotidiens, la famille des programmes locaux surclasse encore son record de l’an dernier, qui n’était "qu’à" 10.717.
La grève du service public se fait sentir
Comme d’habitude, la famille des Indés Radios, celles des radios locales et thématiques commerciales se paye la plus grosse part du gâteau. Avec 8.7 millions d’auditeurs quotidiens, Les Indés demeurent, de très loin, largement au dessus de toutes les autres. Les mêmes causes produisent les mêmes effets : toutes ces radios (elles sont 129) parviennent de mieux en mieux à s’imposer, en n’ayant plus grand-chose à envier aux grands réseaux en termes de professionnalisme. Et surtout, en parvenant à donner à leurs auditeurs des programmes ciselés sur-mesure pour leurs territoires respectifs.
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L'autre jolie surprise, certes moins spectaculaire, vient aussi des radios associatives. Là non plus, le chiffre de 2.3 n’attire pas l’œil au premier regard. Il est stable d’une vague à l’autre. Mais la valeur du point augmente, et sur la vague, les associatives enregistrent un pic d’audience à 1.219 millions d’auditeurs. Un record.
C’est une tendance de fond qui se trouve ici confirmée. Oui, la radio locale privée va bien. Elle va même de mieux en mieux parce qu’elle se professionnalise. Et sans aucun doute, elle profite sur cette vague d’un coup de pouce supplémentaire : la grève chez Radio France. Il est clair que l’audience de France Bleu en a pâti (comme d’ailleurs celles de France Musique et de France Culture). Et sans aucun doute, les radios locales privées, aussi bien commerciales qu’associatives, ont représenté une alternative solide pour des auditeurs en recherche de points d’accroche. Des auditeurs qui, au lieu de rejoindre un grand réseau national, ont exploré la bande locale et y ont trouvé leur miel.
Certains devraient y rester encore un peu. Le défi à relever pour les radio privées sera de les fidéliser. Work in progress.