Chloé Cambreling présente "La matinale du samedi" sur France Culture © Christophe Abramovitz - Radio France
LLPR - Entre RMC et France Culture, c'est un peu le grand écart ?
CC - C'est évidemment très différent, mais en réalité j'ai fait mes premiers stages et mes premières piges à la rédaction de France Culture, radio qui m'a donné envie de faire ce métier. J'ai travaillé durant 4 ans comme journaliste sur les différentes antennes de Radio France (France info, en particulier) avant de partir à RMC. J'ai rejoint cette radio parce que c'était une proposition qui correspondait à ce que j'avais envie de faire à ce moment-là (des journaux en matinale), mais également parce que, comme jeune journaliste, je savais que j'avais aussi des choses à apprendre là-bas. C'était une expérience très riche, justement parce que très différente. Je sais que de l'extérieur ce trajet peut surprendre, mais je suis tranquille avec ça.
CC - C'est évidemment très différent, mais en réalité j'ai fait mes premiers stages et mes premières piges à la rédaction de France Culture, radio qui m'a donné envie de faire ce métier. J'ai travaillé durant 4 ans comme journaliste sur les différentes antennes de Radio France (France info, en particulier) avant de partir à RMC. J'ai rejoint cette radio parce que c'était une proposition qui correspondait à ce que j'avais envie de faire à ce moment-là (des journaux en matinale), mais également parce que, comme jeune journaliste, je savais que j'avais aussi des choses à apprendre là-bas. C'était une expérience très riche, justement parce que très différente. Je sais que de l'extérieur ce trajet peut surprendre, mais je suis tranquille avec ça.
LLPR - Pourquoi la matinale du samedi sur France Culture ?
CC - Ça n'était pas prévu ! Je suis arrivée/revenue à France Culture en août 2019 pour être productrice adjointe d'Emmanuel Laurentin qui présente Le temps du débat. L'été dernier, la directrice de France Culture Sandrine Treiner m'a fait l'honneur de me confier Les matins d'été. Pour Les matins du samedi, il s'agissait d'abord de remplacer Caroline Broué (également productrice des Bonnes choses, le dimanche à 12h) durant deux mois cet hiver mais elle est finalement restée dans l'équipe de direction et il m'a été proposé de reprendre officiellement cette matinale. C'est un peu à mes yeux l'émission idéale (à faire en tout cas !) car elle donne autant de place à l'actualité qu'à la culture, et parce que l'on y retrouve l'énergie de la matinale, avec une tonalité un peu différente liée au début du week-end.
CC - Ça n'était pas prévu ! Je suis arrivée/revenue à France Culture en août 2019 pour être productrice adjointe d'Emmanuel Laurentin qui présente Le temps du débat. L'été dernier, la directrice de France Culture Sandrine Treiner m'a fait l'honneur de me confier Les matins d'été. Pour Les matins du samedi, il s'agissait d'abord de remplacer Caroline Broué (également productrice des Bonnes choses, le dimanche à 12h) durant deux mois cet hiver mais elle est finalement restée dans l'équipe de direction et il m'a été proposé de reprendre officiellement cette matinale. C'est un peu à mes yeux l'émission idéale (à faire en tout cas !) car elle donne autant de place à l'actualité qu'à la culture, et parce que l'on y retrouve l'énergie de la matinale, avec une tonalité un peu différente liée au début du week-end.
LLPR - Selon vous, qu'attendent les auditeurs aujourd'hui ?
CC - Je ne sais pas si l'on peut prétendre répondre de manière définitive à cette question. Mais je dirais, à France Culture comme ailleurs : que l'on respecte leur intelligence.
CC - Je ne sais pas si l'on peut prétendre répondre de manière définitive à cette question. Mais je dirais, à France Culture comme ailleurs : que l'on respecte leur intelligence.
LLPR - La radio change, elle devient numérique. Est-ce que cela change la façon de la fabriquer ?
CC - Il y a des personnes dont c'est le métier d'y penser et qui peuvent attirer notre attention sur ce que cela peut changer, précisément. Pour la matinale, cela veut principalement dire avoir à l'esprit que chaque séquence (chronique, interview, etc) s'inscrit dans un tout mais qu'elle peut aussi être écoutée seule, via le site ou les applications. Cela passe donc par la manière de présenter les séquences en question, de les introduire. Mais ça ne change pas le fond du travail, je crois.
LLPR - Quelle auditrice êtes-vous ?
CC - À l'antenne et comme auditrice, j'aime le direct ! Je passe donc mon temps à me dire que j'écouterai "plus tard" ce que j'ai raté, mais en réalité (hélas) je le fais peu car j'ai toujours d'abord le réflexe d'écouter le direct, et que sur une chaine ou une autre, j'y trouve toujours un programme qui m'intéresse ...
CC - Il y a des personnes dont c'est le métier d'y penser et qui peuvent attirer notre attention sur ce que cela peut changer, précisément. Pour la matinale, cela veut principalement dire avoir à l'esprit que chaque séquence (chronique, interview, etc) s'inscrit dans un tout mais qu'elle peut aussi être écoutée seule, via le site ou les applications. Cela passe donc par la manière de présenter les séquences en question, de les introduire. Mais ça ne change pas le fond du travail, je crois.
LLPR - Quelle auditrice êtes-vous ?
CC - À l'antenne et comme auditrice, j'aime le direct ! Je passe donc mon temps à me dire que j'écouterai "plus tard" ce que j'ai raté, mais en réalité (hélas) je le fais peu car j'ai toujours d'abord le réflexe d'écouter le direct, et que sur une chaine ou une autre, j'y trouve toujours un programme qui m'intéresse ...