Dans un communiqué, les syndicats indiquent que "le rapport Isast et l’audit de Columbus ont permis d'objectiver le mal-être que nous vivons et qui s'amplifie depuis des années. Le problème est profond. C’est celui d’une réelle perte de confiance des équipes de France Bleu dans le projet qu’on leur impose, c’est celui d’une perte de sens qui nous interroge collectivement et individuellement sur notre avenir".
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Les syndicats souligne ne plus comprendre plus la stratégie éditoriale de France Bleu. Selon eux, cette stratégie repose sur "des journées spéciales à répétition décidées à Paris et imposées uniformément à toutes les rédactions, même quand le sujet est très éloigné des préoccupations locales du moment". Ils pointent aussi "des chroniques imposées que la plupart des rédactions trainent comme des boulets. "La chronique éco" est le symbole de ces décisions verticales, dépassées et jamais réinterrogées au regard de leur pertinence en fonction des territoires et des moyens".
La "course au numérique" est aussi une des raisons de cette motion de défiance : une course "sans moyens humains et avec une pression constante sur les plus précaires- qui fait des chiffres une priorité et du volume l'unique cap".
La "course au numérique" est aussi une des raisons de cette motion de défiance : une course "sans moyens humains et avec une pression constante sur les plus précaires- qui fait des chiffres une priorité et du volume l'unique cap".
"La brutalité du management"
"Faute de remplacements, certaines stations sont ainsi contraintes de supprimer des journaux. La disparition des actualités locales en fin de journée fragilise la raison d'être de nos rédactions et du réseau tout entier. C'est une ligne rouge qui est franchie".
Cette crise de confiance est amplifiée par "la brutalité du management de cette direction de l'info. Non seulement la remise en cause lui est inconnue mais elle pratique la mise au pas, la menace et la violence verbale. Les candidats au poste de rédacteur ou rédactrice en chef ne se bousculent pas, cela devrait interroger la direction de l'entreprise".
Cette crise de confiance est amplifiée par "la brutalité du management de cette direction de l'info. Non seulement la remise en cause lui est inconnue mais elle pratique la mise au pas, la menace et la violence verbale. Les candidats au poste de rédacteur ou rédactrice en chef ne se bousculent pas, cela devrait interroger la direction de l'entreprise".
Une motion diversement appréciée...
De son côté, la Société des Rédactrices et Rédacteurs en chef de France Bleu dénonce avec vigueur "la motion lancée par deux syndicats de Radio France à l’encontre de la direction de l’information. Cette motion, proposée au moment où le directeur de l’information est en arrêt maladie, le vise directement et nominativement. Sur le fond, nous n’admettons pas que deux syndicats s’autoproclament porte-parole des rédacteurs en chef en affirmant « qu’une grande majorité des rédacteurs en chef du réseau veulent le départ d’Erik Kervellec » (...) "Nous refusons donc catégoriquement de signer cette motion et apportons notre soutien et notre confiance à notre directeur de l’information et à toute son équipe. Nous lui souhaitons aussi un bon rétablissement et un retour rapide parmi nous" indique la Société des Rédactrices et Rédacteurs en chef de France Bleu