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"Les équipes de France Bleu, et notamment les journalistes, font ici la preuve de leur capacité à se mobiliser pour dénoncer des injustices, même quand elles ne les concernent pas personnellement. Elles se mobilisent pour soutenir leur éditrice ou éditeur visuels, ces journalistes qui participent, à leurs côtés, à la conception de la matinale de France Bleu pour la rendre diffusable sur France 3. Mais Eden Press, la boite de production qui les emploie, entend renouveler son effectif tous les trois ans, en maintenant volontairement une grande précarité, au lieu de miser sur les compétences acquises, le savoir-faire développé et l’envie de poursuivre l’aventure pour de nombreux éditeurs" indique le SNJ Radio France.
"Eden Press et Radio France sont en pleine négociation pour prolonger le contrat qui les lie. Radio France, entreprise de service public, censée montrer l’exemple en terme de droit et de conditions de travail, peut, et doit, donc agir sur son sous-traitant. Objectif : obtenir que les éditeurs visuels puissent rester à leur poste s‘ils le souhaitent" souligne le syndicat.
L’Arcom publie son rapport annuel sur l’éducation aux médias
