Et si, sur ce point précis, nous allions prendre exemple sur nos confrères ultramarins ? En effet, j'ai pu constater à plusieurs reprises à quel point l'implantation d'une radio locale était l'un des principaux facteurs de sa réussite. Soyons cynique : cela va jusqu'à suppléer partiellement à la qualité du programme. Je veux dire que la radio locale doit perdre sa mauvaise habitude de se cacher dans une ferme éloignée, héritage de son glorieux passé de "radio libre" ou sous les combles de la médiathèque municipale. Elle doit sortir, se montrer, être sur le terrain, là où ça se passe au quotidien.
Avec tout le respect que je dois à mes collègues de RCI, je suis persuadé que leur grande avance sur le terrain est due en grande partie à leur capacité de s'y montrer, d'être présentes là où ça vit, avec un micro tendu et une retransmission à l'antenne, en direct ou non. De même, Freedom, à la Réunion, tire sa légitimité de sa capacité à faire entendre le son de l'île (amplifié voire déformé, certes, mais chacun sur place en a conscience).
On sait depuis longtemps ici négocier des partenariats, mais ceux-ci sont souvent aussi des gains d'image, de notoriété. La présence sur le terrain ne doit pas être uniquement lié à des événements spéciaux, négociés, bookés et sur lesquels on tente de s'approprier l'exclusivité. Il faut savoir aussi créer nos propres événements et poser notre micro dans ces lieux intimes où nous pourrons rencontrer nos auditeurs (comme Radio Zinzine au marché de Forcalquier).
Dans le match quotidien qui l'oppose à des médias nationaux dotés d'une autre force de frappe, notre radio doit regagner du terrain par l'intimité que crée la réelle proximité physique.
Avec tout le respect que je dois à mes collègues de RCI, je suis persuadé que leur grande avance sur le terrain est due en grande partie à leur capacité de s'y montrer, d'être présentes là où ça vit, avec un micro tendu et une retransmission à l'antenne, en direct ou non. De même, Freedom, à la Réunion, tire sa légitimité de sa capacité à faire entendre le son de l'île (amplifié voire déformé, certes, mais chacun sur place en a conscience).
On sait depuis longtemps ici négocier des partenariats, mais ceux-ci sont souvent aussi des gains d'image, de notoriété. La présence sur le terrain ne doit pas être uniquement lié à des événements spéciaux, négociés, bookés et sur lesquels on tente de s'approprier l'exclusivité. Il faut savoir aussi créer nos propres événements et poser notre micro dans ces lieux intimes où nous pourrons rencontrer nos auditeurs (comme Radio Zinzine au marché de Forcalquier).
Dans le match quotidien qui l'oppose à des médias nationaux dotés d'une autre force de frappe, notre radio doit regagner du terrain par l'intimité que crée la réelle proximité physique.