LLPR - Comment se prépare cette nouvelle édition de la Fête de la radio ?
HG – Elle se prépare particulièrement bien pour cette 4e édition. Nous avons le sentiment que, année après année, les radios s’emparent de plus en plus de cette fête. Elles sont toujours plus nombreuses à y participer et à proposer des évènements à leurs auditeurs : concerts, jeux et même festival ! Il y a un regain très fort de journées "portes ouvertes", où les auditeurs peuvent venir à la rencontre de leurs animateurs et journalistes préférés et voir comment on fait de la radio, quelle est l’ambiance dans un studio… Tout cela est fait pour resserrer les liens entre ceux qui écoutent et ceux qui parlent dans le micro.
HG – Elle se prépare particulièrement bien pour cette 4e édition. Nous avons le sentiment que, année après année, les radios s’emparent de plus en plus de cette fête. Elles sont toujours plus nombreuses à y participer et à proposer des évènements à leurs auditeurs : concerts, jeux et même festival ! Il y a un regain très fort de journées "portes ouvertes", où les auditeurs peuvent venir à la rencontre de leurs animateurs et journalistes préférés et voir comment on fait de la radio, quelle est l’ambiance dans un studio… Tout cela est fait pour resserrer les liens entre ceux qui écoutent et ceux qui parlent dans le micro.
Et, qui sait, peut-être cela peut-il faire naître des vocations parmi les plus jeunes. C’est très enthousiasmant de voir que cette idée du président de l’Arcom, Roch-Olivier Maistre, prospère et s’installe dans le paysage des rendez-vous annuels festifs, au même titre que la Fête du cinéma ou de la musique. Je suis très fier d’en avoir été l’artisan, dés la première édition, et qu’elle vive sa vie dorénavant, de manière autonome.
LLPR - La Fête de la radio se décline durant deux jours. Pourquoi ce choix ?
HG - La première édition, en 2021, a duré une semaine. C’était inédit et cette année-là, nous célébrions deux anniversaires : les 100 ans de la radio et les 40 ans de la libération de la bande FM. Il fallait marquer le coup et frapper fort. Dès l’année suivante, les éditeurs et nous-mêmes avons estimé que concentrer la fête sur deux jours était le bon format pour emmener les auditeurs avec nous, sans les lasser. Nous avons conservé cette formule qui fait toujours consensus parmi les acteurs du secteur. La nouveauté, c’est la décision que la fête de la radio aurait désormais lieu, chaque année, sur deux jours, tous les premiers jeudis et vendredis de juin.
LLPR - Pourquoi les radios devraient-elles s’engager dans cette opération ?
HG – Même si elles sont déjà nombreuses à participer à la fête, c’est tout le secteur qui devrait se mobiliser. La radio a beau demeurer le média préféré des Français, celui dans lequel ils ont le plus confiance pour les informer et les divertir, il faut cultiver ce lien et cette proximité à un moment où la radio, comme tous les médias dits "traditionnels", est confrontée à la concurrence du numérique, que ce soit d’un point de vue économique ou des usages. La radio doit entretenir sa différence et converser encore plus avec son public. La Fête de la radio n’est pas un gadget ; c’est une occasion, pendant deux jours, d’inviter les auditeurs à manifester leur soutien aux équipes et à établir un contact encore plus direct, un dialogue. Par ailleurs, alors que le DAB+ couvre désormais plus de 60% de la population, c’est l’occasion également de le faire connaître afin que les gens restent fidèles à la diffusion hertzienne, grâce à une expérience renouvelée, plutôt qu’à basculer massivement vers l’écoute en IP ; l’IP c’est très bien, mais cela menace aussi la souveraineté des éditeurs et la maitrise de leurs relations avec leurs partenaires. Le livre blanc de la radio, que l’Arcom va publier le 18 juin, lors des assises, abordera, entre autre, ce sujet.
HG – Hélas, non. Nous savons que beaucoup de radios participent… qu’elles sont de plus en plus nombreuses. Mais elles ne se manifestent pas assez auprès des organisateurs pour faire part de leurs initiatives et elles n’ont pas encore le réflexe de remplir l’espace qui leur est réservé sur le site internet. Peut-être l’an prochain ? L’essentiel, c’est que leurs auditeurs sachent ce qu’elles font et fassent la fête de la radio avec leur radio. Cette fête ne doit pas seulement être un moment de partage avec le public, mais aussi entre les acteurs eux-mêmes… deux jours pendant lesquels ils ne sont pas concurrents mais main dans la main pour se valoriser les uns les autres. Bonne fête à tous.
HG - La première édition, en 2021, a duré une semaine. C’était inédit et cette année-là, nous célébrions deux anniversaires : les 100 ans de la radio et les 40 ans de la libération de la bande FM. Il fallait marquer le coup et frapper fort. Dès l’année suivante, les éditeurs et nous-mêmes avons estimé que concentrer la fête sur deux jours était le bon format pour emmener les auditeurs avec nous, sans les lasser. Nous avons conservé cette formule qui fait toujours consensus parmi les acteurs du secteur. La nouveauté, c’est la décision que la fête de la radio aurait désormais lieu, chaque année, sur deux jours, tous les premiers jeudis et vendredis de juin.
LLPR - Pourquoi les radios devraient-elles s’engager dans cette opération ?
HG – Même si elles sont déjà nombreuses à participer à la fête, c’est tout le secteur qui devrait se mobiliser. La radio a beau demeurer le média préféré des Français, celui dans lequel ils ont le plus confiance pour les informer et les divertir, il faut cultiver ce lien et cette proximité à un moment où la radio, comme tous les médias dits "traditionnels", est confrontée à la concurrence du numérique, que ce soit d’un point de vue économique ou des usages. La radio doit entretenir sa différence et converser encore plus avec son public. La Fête de la radio n’est pas un gadget ; c’est une occasion, pendant deux jours, d’inviter les auditeurs à manifester leur soutien aux équipes et à établir un contact encore plus direct, un dialogue. Par ailleurs, alors que le DAB+ couvre désormais plus de 60% de la population, c’est l’occasion également de le faire connaître afin que les gens restent fidèles à la diffusion hertzienne, grâce à une expérience renouvelée, plutôt qu’à basculer massivement vers l’écoute en IP ; l’IP c’est très bien, mais cela menace aussi la souveraineté des éditeurs et la maitrise de leurs relations avec leurs partenaires. Le livre blanc de la radio, que l’Arcom va publier le 18 juin, lors des assises, abordera, entre autre, ce sujet.
"La Fête de la radio n’est pas un gadget ; c’est une occasion, pendant deux jours, d’inviter les auditeurs à manifester leur soutien aux équipes et à établir un contact encore plus direct, un dialogue" Hervé GodechotLLPR - Pouvez-vous chiffrer le nombre de radios qui relaient cette manifestation et l’impact au sein de notre secteur ?
HG – Hélas, non. Nous savons que beaucoup de radios participent… qu’elles sont de plus en plus nombreuses. Mais elles ne se manifestent pas assez auprès des organisateurs pour faire part de leurs initiatives et elles n’ont pas encore le réflexe de remplir l’espace qui leur est réservé sur le site internet. Peut-être l’an prochain ? L’essentiel, c’est que leurs auditeurs sachent ce qu’elles font et fassent la fête de la radio avec leur radio. Cette fête ne doit pas seulement être un moment de partage avec le public, mais aussi entre les acteurs eux-mêmes… deux jours pendant lesquels ils ne sont pas concurrents mais main dans la main pour se valoriser les uns les autres. Bonne fête à tous.