Sylvain Delfau est le Secrétaire général du SNRL qui appelle l'ensemble du secteur radiophonique, toutes catégories confondues, à se joindre à cette lutte
LLPR - Dans la longue histoire du FSER, est-ce qu’une diminution aussi drastique du montant de l’enveloppe a déjà été observée ?
Jamais.
SD - Dans l’histoire du FSER une réduction aussi drastique n’a jamais été imposée. Nous parlons ici d'une coupe de 29 %, soit plus de 10 millions d’euros, qui met en danger tout un secteur essentiel à la diversité culturelle et démocratique. C’est un coup sans précédent porté aux radios associatives.
Jamais.
SD - Dans l’histoire du FSER une réduction aussi drastique n’a jamais été imposée. Nous parlons ici d'une coupe de 29 %, soit plus de 10 millions d’euros, qui met en danger tout un secteur essentiel à la diversité culturelle et démocratique. C’est un coup sans précédent porté aux radios associatives.
LLPR - Avez-vous réfléchi aux conséquences concrètes que ce choix gouvernemental peut avoir sur les radios à court terme ?
SD - Pour nos radios de l’économie sociale et solidaire, les conséquences seront immédiates et dramatiques : pertes d’emplois dans les territoires, possible fermeture de radios et diminution des services offerts aux territoires. La concurrence sur la publicité va également perturber l’écosystème médiatique local. Au moment où l’éducation aux médias et à l’information doit être une grande cause nationale, ce budget supprimera les moyens d’agir des radios de proximité. Ces radios sont pourtant les premières à œuvrer autour de l’EMI.
LLPR - Quelles sont maintenant vos marges de manœuvre ?
SD - Nous devons mobiliser tous les acteurs concernés, des syndicats de salariés aux parlementaires, pour faire entendre la gravité de cette situation. Nous travaillons aussi avec les radios pour évaluer les impacts réels et définir des stratégies de survie.
LLPR - Allez-vous exiger des élus locaux un soutien et, plus globalement, demandez-vous à l’ensemble des catégories de radio à vous soutenir ?
SD - Oui, nous demandons aux élus locaux de se mobiliser pour défendre les radios de leurs territoires, celles qui les laissent débattre aux moments des élections locales, celles qui sont toujours présentes dans les territoires métropolitains et d’outre-mer. Celles qui ouvrent leurs micros aux acteurs pour informer les habitants du dynamisme et du développement de leur territoire. Nous appelons aussi l'ensemble du secteur radiophonique, toutes catégories confondues, à se joindre à cette lutte car l’écosystème sera secoué gravement. C'est une question de survie pour la pluralité médiatique et pour nos radios de proximité.
SD - Pour nos radios de l’économie sociale et solidaire, les conséquences seront immédiates et dramatiques : pertes d’emplois dans les territoires, possible fermeture de radios et diminution des services offerts aux territoires. La concurrence sur la publicité va également perturber l’écosystème médiatique local. Au moment où l’éducation aux médias et à l’information doit être une grande cause nationale, ce budget supprimera les moyens d’agir des radios de proximité. Ces radios sont pourtant les premières à œuvrer autour de l’EMI.
LLPR - Quelles sont maintenant vos marges de manœuvre ?
SD - Nous devons mobiliser tous les acteurs concernés, des syndicats de salariés aux parlementaires, pour faire entendre la gravité de cette situation. Nous travaillons aussi avec les radios pour évaluer les impacts réels et définir des stratégies de survie.
LLPR - Allez-vous exiger des élus locaux un soutien et, plus globalement, demandez-vous à l’ensemble des catégories de radio à vous soutenir ?
SD - Oui, nous demandons aux élus locaux de se mobiliser pour défendre les radios de leurs territoires, celles qui les laissent débattre aux moments des élections locales, celles qui sont toujours présentes dans les territoires métropolitains et d’outre-mer. Celles qui ouvrent leurs micros aux acteurs pour informer les habitants du dynamisme et du développement de leur territoire. Nous appelons aussi l'ensemble du secteur radiophonique, toutes catégories confondues, à se joindre à cette lutte car l’écosystème sera secoué gravement. C'est une question de survie pour la pluralité médiatique et pour nos radios de proximité.
LLPR - Les syndicats ont semble-t-il été surpris par cette annonce ?
SD - Nous avons été profondément surpris et choqués par l'ampleur de cette coupe budgétaire. Jamais nous n’aurions imaginé qu'un tel coup puisse être porté à un secteur aussi vital pour la démocratie locale. Cette annonce a été un véritable choc pour l’ensemble du secteur, pour les radios, pour les salariés, animateurs, animatrices ou journalistes, pour les milliers de bénévoles. D’autant que cette mesure est en totale contradiction et incohérence avec les conclusions des Etats Généraux de l’Information, le Livre blanc de l’Arcom ou la démarche Printemps de la Ruralité et surtout avec toutes les dernières mesures prises ces dernières années par le Ministère concernant le FSER ! En seulement 24h, une onde de mobilisation est née des territoires et elle sera massive, voire historique. Le combat continue.
SD - Nous avons été profondément surpris et choqués par l'ampleur de cette coupe budgétaire. Jamais nous n’aurions imaginé qu'un tel coup puisse être porté à un secteur aussi vital pour la démocratie locale. Cette annonce a été un véritable choc pour l’ensemble du secteur, pour les radios, pour les salariés, animateurs, animatrices ou journalistes, pour les milliers de bénévoles. D’autant que cette mesure est en totale contradiction et incohérence avec les conclusions des Etats Généraux de l’Information, le Livre blanc de l’Arcom ou la démarche Printemps de la Ruralité et surtout avec toutes les dernières mesures prises ces dernières années par le Ministère concernant le FSER ! En seulement 24h, une onde de mobilisation est née des territoires et elle sera massive, voire historique. Le combat continue.