C’est en marge du Digital Radio Day, organisé ce jeudi 11 février 2021 sous l’impulsion du projet coopératif maRadio.be et à 2 jours de la Journée mondiale de la radio célébrée chaque année le 13 février, qu’ont été dévoilés les résultats de la 3e vague de l’étude Ipsos/maRadio.be portant sur l’évolution de l’écoute radio et de ses plateformes de diffusion en Belgique francophone.
Tous les indicateurs sont au vert. Ils montrent clairement l'extraordinaire percée de la consommation numérique du média radio, et particulièrement celle du DAB+ qui est en train de s'installer très rapidement, en Belgique, chez les auditeurs, comme le successeur de la FM.
Tous les indicateurs sont au vert. Ils montrent clairement l'extraordinaire percée de la consommation numérique du média radio, et particulièrement celle du DAB+ qui est en train de s'installer très rapidement, en Belgique, chez les auditeurs, comme le successeur de la FM.
Une technologie bien connue de la majorité des auditeurs
Grâce aux campagnes publicitaires organisées par maRadio.be autour du thème "Ma radio en mieux", aux efforts des radios privées et publiques pour informer leurs auditeurs et à différentes actions de communication, le DAB+ est maintenant bien connu de la très grande majorité des Belges francophones. Une prouesse pour une nouvelle technologie lancée ensemble par la RTBF et les réseaux privés il y a seulement 15 mois en Belgique (c’était le 4 novembre 2019). L’étude IPSOS fait en effet apparaître que fin 2020, 71% des auditeurs belges avait déjà entendu parler du DAB+. Après avoir reçu une définition de la nouvelle technologie, ce pourcentage grimpe à 81% des auditeurs. Un sacré bond par rapport à 2018, où la première étude affichait un timide 25% en notoriété spontanée et 52% en notoriété aidée.
Plus de la moitié des Belges ont écouté la radio en numérique
Le pourcentage de la population francophone qui est passé à une écoute de la radio via une technologie numérique s’élève à 51%. Pour la première fois, plus de la moitié des francophones ont donc écouté la radio sur au moins une des trois plateformes numériques (DAB+, internet et télévision), une nette progression poussée par internet et surtout par le DAB+.
Car parmi ces plateformes numériques, le DAB+ remporte la palme de la progression. Le pourcentage de la population francophone qui utilise le DAB+ est passé de 4% à 20% en 2020. Un francophone sur 5 choisit donc aujourd’hui le DAB+ pour écouter la radio.
Car parmi ces plateformes numériques, le DAB+ remporte la palme de la progression. Le pourcentage de la population francophone qui utilise le DAB+ est passé de 4% à 20% en 2020. Un francophone sur 5 choisit donc aujourd’hui le DAB+ pour écouter la radio.
Si l’on regarde maintenant le critère le plus important qu’est le volume d’écoute réalisé par chaque plateforme de distribution de la radio (en combinant le nombre d’auditeurs de chaque plateforme et leur durée d’écoute sur celle-ci), on voit que la part de la FM s’érode (80% il y a deux ans, tombant à 66% aujourd’hui) au profit de l’écoute sur les plateformes numériques qui passe de 17% à 34%.
Mais parmi celles-ci, c'est le DAB+ qui compense le mieux cette érosion inéluctable de la FM, avec à nouveau la plus forte progression : la part d’audience côté francophone passe de 2% à 14% (soit x7!). En d’autres mots : le DAB+ devient pour la première fois la première plateforme numérique pour écouter la radio puisque internet réalise une part de volume d’écoute de 13% (en progression aussi, mais bien plus faiblement que le DAB+) et la télévision numérique 7% (relativement stable).
£ ce rythme-là, la part de l’audience radio réalisée sur les plateformes numériques dépassera les 50% d’ici la fin 2021. La bascule numérique est donc bien entamée, principalement au profit du DAB+.
Mais parmi celles-ci, c'est le DAB+ qui compense le mieux cette érosion inéluctable de la FM, avec à nouveau la plus forte progression : la part d’audience côté francophone passe de 2% à 14% (soit x7!). En d’autres mots : le DAB+ devient pour la première fois la première plateforme numérique pour écouter la radio puisque internet réalise une part de volume d’écoute de 13% (en progression aussi, mais bien plus faiblement que le DAB+) et la télévision numérique 7% (relativement stable).
£ ce rythme-là, la part de l’audience radio réalisée sur les plateformes numériques dépassera les 50% d’ici la fin 2021. La bascule numérique est donc bien entamée, principalement au profit du DAB+.
Vente de récepteurs et autoradios : le DAB+ est devenu incontournable
Les récepteurs domestiques compatibles DAB + se vendent comme des petits pains avec une progression de 40% par rapport à 2019. Pendant ce temps, les ventes des récepteurs analogiques FM chutent de 19%. En moyenne, 40% des récepteurs domestiques vendus en 2020 sont compatibles DAB+ contre seulement 27% en 2019 (source : Gfk, Monitoring des ventes des récepteurs radio 2020).
Dans la voiture, le DAB+ fait aujourd’hui partie de l’équipement standard : le total des autoradios DAB+ disponibles dans les véhicules neufs s’élève à 93% contre 89% en 2019 (source : Jato Dynamics, DAB+ study H2-2020). Ce chiffre atteindra rapidement les 100%. Depuis le 20 décembre 2020, toutes les autoradios équipant les voitures neuves ou louées dans tous les pays membres de l'UE doivent en effet être compatibles DAB+, grâce à une directive européenne en cours de transposition en Belgique.
Dans la voiture, le DAB+ fait aujourd’hui partie de l’équipement standard : le total des autoradios DAB+ disponibles dans les véhicules neufs s’élève à 93% contre 89% en 2019 (source : Jato Dynamics, DAB+ study H2-2020). Ce chiffre atteindra rapidement les 100%. Depuis le 20 décembre 2020, toutes les autoradios équipant les voitures neuves ou louées dans tous les pays membres de l'UE doivent en effet être compatibles DAB+, grâce à une directive européenne en cours de transposition en Belgique.
Qualité de son et bonne réception : le DAB+ remplit ses promesses
93% des utilisateurs de récepteurs DAB+ sont heureux de leur récepteur DAB+. Les raisons de cette satisfaction sont d’abord la qualité de son et la bonne réception, suivies par la facilité d'utilisation et le nombre plus important de programmes comparé à la FM, alors que l’offre actuelle va prochainement encore s’enrichir des radios indépendantes. Du côté de l'autoradio DAB+, on monte à 96% d’utilisateurs satisfaits, avant tout en raison de la bonne qualité de son, puis de la bonne réception et de la facilité d'utilisation.
Le DAB+ booste le média radio
Un dernier enseignement de l’étude IPSOS est sa contribution à l’audience du média radio. En effet, le DAB+ ajoute 6 % de population en plus à celle qui écoute en FM, 8% de population en plus pour l’écoute en voiture et 4% en plus pour l’écoute sur un récepteur domestique.
Par ailleurs, la fréquence d'écoute en FM et en DAB+ sont à peu près les mêmes. 92% des auditeurs francophones déclarent écouter la radio en FM au moins une fois par semaine pour 91% en DAB+. Les deux autres technologies numériques d’écoute de la radio génèrent des fréquences d’écoute hebdomadaires significativement plus faibles : 74% pour la radio par internet et 72% pour la télévision numérique. On peut donc dire que le DAB+ est la meilleure technologie numérique pour perpétuer la grande fidélité d’écoute de la radio.
Par ailleurs, la fréquence d'écoute en FM et en DAB+ sont à peu près les mêmes. 92% des auditeurs francophones déclarent écouter la radio en FM au moins une fois par semaine pour 91% en DAB+. Les deux autres technologies numériques d’écoute de la radio génèrent des fréquences d’écoute hebdomadaires significativement plus faibles : 74% pour la radio par internet et 72% pour la télévision numérique. On peut donc dire que le DAB+ est la meilleure technologie numérique pour perpétuer la grande fidélité d’écoute de la radio.
"L’offre DAB+ sera prochainement renforcée "
Eric Adelbrecht, administrateur délégué de maRadio.be commente les résultats de l’étude IPSOS : "En 2 ans, la notoriété du DAB + n'a cessé d'augmenter, c’est une vraie satisfaction par rapport à la mission de maRadio.be. Non seulement le public comprend de plus en plus clairement les avantages de cette nouvelle technologie, mais il l’utilise de plus en plus. Tous les indicateurs vont dans le même sens : la bascule vers le numérique est bien entamée, principalement au profit du DAB+. Nous poursuivrons bien sûr nos efforts pour soutenir la consommation du DAB+ en Belgique francophone, afin que l’extinction de la FM, d’ici quelques années, soit la plus indolore possible. Je peux notamment déjà annoncer que l’offre DAB+ sera prochainement renforcée par les prochains lancements de MUX DAB+ locaux par des radios indépendantes, lancements qui seront également soutenus promotionnellement par maRadio.be".