"Le COM avait fixé l’objectif d’un achèvement fin 2018 : il est loin d’avoir été atteint" fait remarquer la Cour des comptes. "De nombreux facteurs expliquent ces délais : l’incendie de 2014, le temps nécessaire aux déménagements systématiquement sous-évalué, les perturbations liées aux tensions sociales et à la grève de 2015, les effets en cascade des malfaçons du système de ventilation, les défaillances techniques de l’un des contractants, le fractionnement du désamiantage, et, enfin, l’ajout au programme de la rénovation des studios moyens". Pour la Cour des comptes : "les retards successifs du chantier dégradent le climat social, gênent les réformes de structure et se traduisent par une augmentation continuelle des coûts, désormais portés à 583 M€ (alors qu’un rapport de l’inspection générale des finances de 2004 prévoyait un montant de 307.2 M€ en euros 2017)".
En tout état de cause, pour clarifier les conditions de financement de la fin du chantier, la Cour recommande de présenter les coûts du chantier sur la base du "coût complet prévisionnel" préconisé par le rapport Weiss ; de préciser, phase par phase, la manière dont sont financées les différentes catégories de coûts et de conditionner le versement par l’État des subventions d’investissement et des dotations en capital à l’avancement réel des travaux.
La fin de ce chantier de réhabilitation est prévue pour 2022.
La fin de ce chantier de réhabilitation est prévue pour 2022.