Le Conseil a estimé que la diffusion de cette séquence, peu de temps après le décès d’Ivan Fandiño et en dépit de sa visée humoristique, avait pu légitimement heurter les proches de la victime. Il a relevé que le fait de se moquer - voire de se réjouir - du décès d’une personne sous les rires et les applaudissements des personnes présentes sur le plateau, avait porté atteinte à sa dignité, en méconnaissance des dispositions précitées de la loi du 30 septembre 1986 et du cahier des charges de Radio France.
Le Conseil a donc mis en demeure les responsables de la radio de respecter leurs obligations en matière de dignité de la personne humaine.
Le Conseil a donc mis en demeure les responsables de la radio de respecter leurs obligations en matière de dignité de la personne humaine.