Le conseil professionnel du CNM, réunissant les représentants des organisations directement concernées par l’action de l’institution, vient d’être renouvelé. Membre de ce conseil, le SIRTI, appelle au renforcement du financement du CNM quelles qu’en soient les modalités, taxe ou contribution volontaire.
Il demande particulièrement que les missions du CNM soient confortées pour développer une production musicale plus riche et diversifiée et assurer l’émergence de talents francophones dans tous les genres musicaux. En effet, le CNM a mis en évidence dans ses études une dichotomie entre les types de titres produits et ceux diffusés par les radios.
Ainsi, parmi les nouveautés produites par des producteurs de nationalité française, le répertoire francophone prévaut notamment au sein du Rap (85%) et de la Variété-Pop (61%). Or, le CNM a lui-même relevé que si la variété-pop était le premier genre diffusé en radio, le rap n’arrive qu’en 7e position (7%).
Ainsi, parmi les nouveautés produites par des producteurs de nationalité française, le répertoire francophone prévaut notamment au sein du Rap (85%) et de la Variété-Pop (61%). Or, le CNM a lui-même relevé que si la variété-pop était le premier genre diffusé en radio, le rap n’arrive qu’en 7e position (7%).
Une concertation auprès de ses radios adhérentes
"Les radios indépendantes, qu’elles soient locales ou thématiques diffusent tous les types de musique, il est donc essentiel que la production soit enrichie et plus diversifiée afin de permettre une meilleure exposition des talents francophones et fournir au média radio les outils pour assurer une valorisation pertinente et efficace de la création musicale auprès de son large public" précise le SIRTI.
Le syndicat a engagé une concertation auprès de ses radios adhérentes afin d’identifier leurs difficultés dans l’application des quotas de musique francophone et recueillir leurs propositions d’ajustement du dispositif actuel. "Il est temps de repenser des règles qui datent de presque 30 ans, injustement durcies en 2016, pour les adapter aux nouveaux usages et protéger les artistes comme les médias".
Le SIRTI souhaite donc entamer avec les différentes parties-prenantes une concertation sur ce sujet essentiel.
Le syndicat a engagé une concertation auprès de ses radios adhérentes afin d’identifier leurs difficultés dans l’application des quotas de musique francophone et recueillir leurs propositions d’ajustement du dispositif actuel. "Il est temps de repenser des règles qui datent de presque 30 ans, injustement durcies en 2016, pour les adapter aux nouveaux usages et protéger les artistes comme les médias".
Le SIRTI souhaite donc entamer avec les différentes parties-prenantes une concertation sur ce sujet essentiel.