"Depuis la fin des Années 70, la musique Disco fait partie de la mémoire collective. En guise de clin d‘œil, nous souhaitons mettre à l'honneur ce phénomène en décrétant la date du 15 mars comme la Journée internationale du Disco. En pratique, les plus grands tubes Disco seront choisis par les auditeurs via notre site et seront diffusés ce lundi sur toutes les radios du groupe Nostalgie. Chez nous en Belgique, mais aussi en France, en Allemagne, en Suisse, en Finlande, au Liban…et même sous le soleil de Guadeloupe et de Guyane. Une manière sympathique de faire savoir que Nostalgie s’écoute partout" souligne Frédéric Herbays, directeur des Programmes.
5 questions à.. Brice Depasse
Brice Depasse est spécialiste musical et animateur de "La Story" sur Nostalgie Belgique
Le disco, c’est quoi finalement ?
Une musique de danse binaire née et morte dans les années 70. Elle s’est mise en place vers 1973-74 avant d’occuper tout l’espace en 1978 avec le film "Saturday Night Fever". Été 1979 alors que même des rockers comme Rod Stewart et Kiss y vont de leur tube disco, c’est la fin brutale".
Pourquoi ?
Parce que tout le monde en avait marre. ll y avait du disco partout jusque dans les parcmètres : les émissions de variétés françaises, les films, la pub, tout était disco. Aux Etats-Unis, il y avait des radios qui ne diffusaient que ça tout au long de la journée. Du jour au lendemain, à la rentrée 79, tous les disques de disco ont filé dans les bacs à soldes".
Alors pourquoi le disco est-il encore aussi présent dans notre culture, quarante ans après ?
Parce qu’il y avait derrière cette musique un phénomène de société. Les boîtes de nuit sont devenues des discothèques où le public ne dansait plus dans l’ombre de l’orchestre. Avec le disco, le spectacle s’est déplacé vers une piste de danse éclairée comme une scène de revue avec des danseurs d’un soir habillés comme des stars faisant leur propre show. Le concept même de la fête telle que nous la faisons encore aujourd’hui est né avec le disco ; il ne pouvait donc que renaître, ce qui a été le cas au début des années 2000".
Quel est le meilleur disque de l’époque disco ?
"Bad Girls", le double album de Donna Summer, sorti en 1979
Un film à voir ?
"Sans hésiter "Saturday Night Fever" ; contrairement à ce qu’on pourrait croire, Travolta n’y danse pas tant que ça, même si ses prestations sont éblouissantes. C’est avant tout un film sur les petites gens de New York pour qui le samedi soir en boîte est l’unique soupape de décompression, le seul moment de lumière dans la vie".
Une musique de danse binaire née et morte dans les années 70. Elle s’est mise en place vers 1973-74 avant d’occuper tout l’espace en 1978 avec le film "Saturday Night Fever". Été 1979 alors que même des rockers comme Rod Stewart et Kiss y vont de leur tube disco, c’est la fin brutale".
Pourquoi ?
Parce que tout le monde en avait marre. ll y avait du disco partout jusque dans les parcmètres : les émissions de variétés françaises, les films, la pub, tout était disco. Aux Etats-Unis, il y avait des radios qui ne diffusaient que ça tout au long de la journée. Du jour au lendemain, à la rentrée 79, tous les disques de disco ont filé dans les bacs à soldes".
Alors pourquoi le disco est-il encore aussi présent dans notre culture, quarante ans après ?
Parce qu’il y avait derrière cette musique un phénomène de société. Les boîtes de nuit sont devenues des discothèques où le public ne dansait plus dans l’ombre de l’orchestre. Avec le disco, le spectacle s’est déplacé vers une piste de danse éclairée comme une scène de revue avec des danseurs d’un soir habillés comme des stars faisant leur propre show. Le concept même de la fête telle que nous la faisons encore aujourd’hui est né avec le disco ; il ne pouvait donc que renaître, ce qui a été le cas au début des années 2000".
Quel est le meilleur disque de l’époque disco ?
"Bad Girls", le double album de Donna Summer, sorti en 1979
Un film à voir ?
"Sans hésiter "Saturday Night Fever" ; contrairement à ce qu’on pourrait croire, Travolta n’y danse pas tant que ça, même si ses prestations sont éblouissantes. C’est avant tout un film sur les petites gens de New York pour qui le samedi soir en boîte est l’unique soupape de décompression, le seul moment de lumière dans la vie".