Azur FM s'implique énormément dans la campagne des municipales. Ici, un débat entre les trois têtes de liste de Sélestat: Marcel Bauer (hor champs), Caroline Reys, et Stéphane Klein (au centre), animé par Franck Jehl (à droite).
Dernière ligne droite avant les municipales. Chez Azur FM (5 fréquences en centre-Alsace), comme dans beaucoup de radios régionales, la tension monte et les équipes courent en tous sens pour « réussir » la couverture de ce moment fort de la vie locale.
"Bien souvent, les radios associatives sont le premier micro tendu vers les élus locaux, et parfois même le seul !", explique Franck Jehl, directeur de cette station et vice-président de la CNRA. Il est vrai que les radios de catégorie A forment un maillage très serré sur le territoire, et sont souvent le seul média véritablement actif sur les zones les plus rurales. Elles peuvent en effet vivre sur des zones sans réel marché publicitaire. "Elles relèvent donc en permanence un défi d’information de proximité, elles sont le haut-parleur qui rappelle ce que sont les enjeux du territoire, et elles sont régulièrement les seules à faire jouer le jeu démocratique ! Même la presse écrite se recentre de plus en plus sur les pôles urbains, faute de moyens suffisants pour mailler tous les territoires".
"Bien souvent, les radios associatives sont le premier micro tendu vers les élus locaux, et parfois même le seul !", explique Franck Jehl, directeur de cette station et vice-président de la CNRA. Il est vrai que les radios de catégorie A forment un maillage très serré sur le territoire, et sont souvent le seul média véritablement actif sur les zones les plus rurales. Elles peuvent en effet vivre sur des zones sans réel marché publicitaire. "Elles relèvent donc en permanence un défi d’information de proximité, elles sont le haut-parleur qui rappelle ce que sont les enjeux du territoire, et elles sont régulièrement les seules à faire jouer le jeu démocratique ! Même la presse écrite se recentre de plus en plus sur les pôles urbains, faute de moyens suffisants pour mailler tous les territoires".
Des Smartphones et du live
La radio prend son rôle à cœur. Sur Sélestat et Colmar, les deux villes importantes de sa zone de diffusion, elle organise des débats entre les candidats. Mais elle tient aussi à ce que ses zones les plus rurales, dans les vallées Vosgiennes (vallée de la Bruche, Val d’Argent, Vallée de Munster, vallée de kaysersberg…) soient correctement couvertes.
"Notre force, c’est le bénévolat. Pour les deux soirées électorales, nous avons mobilisé plus de 30 correspondants bénévoles, qui seront sur le terrain, armés d’un Smartphone. Leur rôle consistera à collecter tous les résultats en temps réel, et à passer le téléphone aux candidats heureux ou malheureux qu’ils pourront croiser". Sans formation journalistique particulière, chacun de ces correspondants est issu du terrain qu’il doit couvrir. Franck Jehl et une équipe restreinte resteront au studio pour orchestrer ce grand balai en temps réel.
"Notre force, c’est le bénévolat. Pour les deux soirées électorales, nous avons mobilisé plus de 30 correspondants bénévoles, qui seront sur le terrain, armés d’un Smartphone. Leur rôle consistera à collecter tous les résultats en temps réel, et à passer le téléphone aux candidats heureux ou malheureux qu’ils pourront croiser". Sans formation journalistique particulière, chacun de ces correspondants est issu du terrain qu’il doit couvrir. Franck Jehl et une équipe restreinte resteront au studio pour orchestrer ce grand balai en temps réel.
"Avec ce dispositif, nous mobilisons sur notre secteur plus de monde que le service public !" Pour que le service rendu aux auditeurs soit complet, Azur FM a également uni ses forces avec une autre radio associative d’Alsace, RBS, à Strasbourg. Les deux radios partagent leurs contenus et offrent ainsi à leurs auditeurs une photo très complète de la région pour ce rendez-vous très "proxi".
*CNRA : Confédération Nationale des Radios Associatives
*CNRA : Confédération Nationale des Radios Associatives