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NRJ Group : une rentrée marquée par le succès de Nostalgie
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2 486 000 auditeurs écoutent Europe 1
LLPR - Votre réaction à la lecture de cette 3e EAR de la saison 23-24 ?
DB - Avec 38.7 millions d'auditeurs, la radio connaît son plus bas historique en perdant 1 millions d'auditeurs en un an. Pour autant, il y a de vrais gagnants dans ce marché morose : tout d'abord France Inter qui affiche un gain de plus de 140 000 auditeurs en un an, Europe 1 qui est dopé par l'arrivée de Pascal Praud et enfin chez les musicales Nostalgie qui continue d'afficher d'énormes progression sur un an. Pour les autres, c'est à celui qui affichera aujourd'hui un communiqué annonçant la radio écoutée la plus longtemps ou encore la radio la plus jeune... mais il ne faut pas se mentir, c'est avant tout de la comm pour rassurer les annonceurs et dans de nombreux cas il n'est pas possible de se satisfaire des résultats publiés ce matin.
DB - Avec 38.7 millions d'auditeurs, la radio connaît son plus bas historique en perdant 1 millions d'auditeurs en un an. Pour autant, il y a de vrais gagnants dans ce marché morose : tout d'abord France Inter qui affiche un gain de plus de 140 000 auditeurs en un an, Europe 1 qui est dopé par l'arrivée de Pascal Praud et enfin chez les musicales Nostalgie qui continue d'afficher d'énormes progression sur un an. Pour les autres, c'est à celui qui affichera aujourd'hui un communiqué annonçant la radio écoutée la plus longtemps ou encore la radio la plus jeune... mais il ne faut pas se mentir, c'est avant tout de la comm pour rassurer les annonceurs et dans de nombreux cas il n'est pas possible de se satisfaire des résultats publiés ce matin.
Oui il y a encore plus de 38 millions de français qui semblent écouter la radio chaque jour, mais souvenons-nous qu'il y a seulement deux ans, le média était au-dessus de 40 millions d'auditeurs. Je l'ai déjà dit ici, il est urgent d'agir et les radios qui agissent continuent de générer de l'intérêt.
LPR - Qu’est-ce qui explique l’insolente bonne santé de France Inter ?
DB - Lorsque France Inter a modifié sa grille pour cette rentrée 2023, ils ont osé, ils ont tenté, ils se sont renouvelés pour surprendre les auditeurs. Le pari est manifestement totalement gagnant. Ce n'est pas dans l'immobilisme qu'on arrivera à quoi que ce soit ! France Inter continue d'investir dans le programme et donc dans sa proposition avec, il est vrai, des moyens financiers dont beaucoup ne disposent pas, mais l'argent ne fait pas tout, ce ne sont pas des magiciens, il y a juste une véritable envie de séduire, de gagner, de proposer et d'aller vers les auditeurs. Ils ont aussi des convictions, ils les assument, et ne lâchent rien, c'est une clé de leur réussite.
DB - On ne peut pas se satisfaire d'un leader qui ne va pas bien. Je serais ravi de voir NRJ à 13 points comme cela a été le cas. Un leader fort entraîne l'ensemble du marché avec lui. C'était le cas lorsque cette radio était la première radio de France, il y avait une forte émulation, une envie qui était ultra positive. J'ai l'impression qu'il n'y a plus cette envie dans beaucoup de musicales.
Et pendant ce temps, Nostalgie continue d'afficher des résultats à la hausse, avec un positionnement très clair, très rassurant. Il n'y a pas un moment où vous n'entendez pas un tube, la promesse est là, totalement respectée ! Je prends le pari aujourd'hui que si rien ne change, Nostalgie sera la première radio musicale de France dans les saisons à venir.
Pour les autres... On continue de programmer comme il y a 10 ou 15 ans alors qu'aujourd'hui les outils nous permettent d'aller bien plus loin. On continue de proposer les mêmes horloges, les mêmes séquençages chaque heure. Nous devons nous remettre en cause !
LLPR - La saison 23-24 est-elle déjà pliée ?
DB - À mon sens oui ! Il faut déjà être dans l'action pour septembre, dans la recherche et dans la volonté d'agir. On est mi-avril, il est donc trop tard pour réussir à modifier la donne pour cette saison, mais il n'est pas trop tard pour préparer des actions pour la prochaine. Il faut sortir de nos tours de verre et du "parisianisme". Il faut aller vers les auditeurs, avec de la proximité, en répondant à leurs attentes, en les écoutant. Le monde évolue à une vitesse incroyable, nous devons aussi le faire et cesser l'immobilisme !
DB - Lorsque France Inter a modifié sa grille pour cette rentrée 2023, ils ont osé, ils ont tenté, ils se sont renouvelés pour surprendre les auditeurs. Le pari est manifestement totalement gagnant. Ce n'est pas dans l'immobilisme qu'on arrivera à quoi que ce soit ! France Inter continue d'investir dans le programme et donc dans sa proposition avec, il est vrai, des moyens financiers dont beaucoup ne disposent pas, mais l'argent ne fait pas tout, ce ne sont pas des magiciens, il y a juste une véritable envie de séduire, de gagner, de proposer et d'aller vers les auditeurs. Ils ont aussi des convictions, ils les assument, et ne lâchent rien, c'est une clé de leur réussite.
"Ce n'est pas dans l'immobilisme qu'on arrivera à quoi que ce soit !" Dominique BourronLLPR - Quel est votre sentiment par rapport aux résultats des Musicales ?
DB - On ne peut pas se satisfaire d'un leader qui ne va pas bien. Je serais ravi de voir NRJ à 13 points comme cela a été le cas. Un leader fort entraîne l'ensemble du marché avec lui. C'était le cas lorsque cette radio était la première radio de France, il y avait une forte émulation, une envie qui était ultra positive. J'ai l'impression qu'il n'y a plus cette envie dans beaucoup de musicales.
Et pendant ce temps, Nostalgie continue d'afficher des résultats à la hausse, avec un positionnement très clair, très rassurant. Il n'y a pas un moment où vous n'entendez pas un tube, la promesse est là, totalement respectée ! Je prends le pari aujourd'hui que si rien ne change, Nostalgie sera la première radio musicale de France dans les saisons à venir.
Pour les autres... On continue de programmer comme il y a 10 ou 15 ans alors qu'aujourd'hui les outils nous permettent d'aller bien plus loin. On continue de proposer les mêmes horloges, les mêmes séquençages chaque heure. Nous devons nous remettre en cause !
LLPR - La saison 23-24 est-elle déjà pliée ?
DB - À mon sens oui ! Il faut déjà être dans l'action pour septembre, dans la recherche et dans la volonté d'agir. On est mi-avril, il est donc trop tard pour réussir à modifier la donne pour cette saison, mais il n'est pas trop tard pour préparer des actions pour la prochaine. Il faut sortir de nos tours de verre et du "parisianisme". Il faut aller vers les auditeurs, avec de la proximité, en répondant à leurs attentes, en les écoutant. Le monde évolue à une vitesse incroyable, nous devons aussi le faire et cesser l'immobilisme !