Seule France Info et quelques thématiques tirent profit de la situation. Seuls l’info en direct et l’accompagnement thématique recueillent les faveurs des nouveaux usages de la consommation radio.
7,4 français sur 10 écoutent la radio 2h48 par jour (soit un peu plus longtemps qu’avant) ce qui représente toujours une énorme quantité de “temps de cerveaux disponibles” pour les annonceurs. Des annonceurs qui utiliseront sans doute la radio encore plus durant les mois à venir, tant le média reste efficace et puissant en terme de retour sur investissement.
Même avec un peu moins d’audience, la radio reste le média de la réactivité et des promotions, proche de l’acte d’achat, le média le plus crédible de tous (La Croix & Egta), le média de la vie réelle capable de référencer solidement une marque dans l’esprit de milliers de consommateurs.
Même avec un peu moins d’audience, la radio reste le média de la réactivité et des promotions, proche de l’acte d’achat, le média le plus crédible de tous (La Croix & Egta), le média de la vie réelle capable de référencer solidement une marque dans l’esprit de milliers de consommateurs.
Les revenus de la radio ont toujours été en décalage avec la pénétration du média. Donc, un peu moins d’audience ne devrait pas nuire au chiffre d’affaires. En période de crise, la radio a toujours été un refuge plébiscité par les annonceurs. La radio est sans doute le média traditionnel qui est le moins affecté par la situation économique. Les équipes commerciales les plus combatives ont réussi la performance de consolider voire d’augmenter leur CA en 2020.
La radio a les ressources pour surmonter la crise
En 2020, la plupart des radios ont vu arriver de nouveaux annonceurs. Des institutionnels en particulier mais aussi des enseignes de l’habitat et des nouveaux services liés à la crise. Le développement des ventes en ligne est aussi une opportunité solide pour la radio, média particulièrement efficace pour booster le trafic sur les sites web. Il suffit de mesurer la quantité d’annonceurs e-commerce sur les antennes radio pour le vérifier. Enfin, les leviers de croissance ne manquent pas : audio en ligne, streaming géolocalisé, podcasts de marque et de communication interne, couplages radio + social, exploitation des datas…
Donc, pas de panique, la radio a les ressources pour survivre et même croître dans la tempête économique que nous traversons. Mais aux conditions, et ce sont les mêmes pour tous les secteurs d’activités, de s’adapter, d’innover et d’embrasser la technologie.
Michel Colin pour RadioPub
Donc, pas de panique, la radio a les ressources pour survivre et même croître dans la tempête économique que nous traversons. Mais aux conditions, et ce sont les mêmes pour tous les secteurs d’activités, de s’adapter, d’innover et d’embrasser la technologie.
Michel Colin pour RadioPub