Le communiqué du ministère de la culture et de la communication rappelait opportunément que le talent de Jérôme Bouvier s’était révélé en 1980, responsable du service politique de "Combat Socialiste".
Ses talents lui valurent d’entrer "à Radio France en 1982 comme journaliste et producteur de Radio Bleue", et d’occuper ensuite diverses éminentes fonctions au sein du service public de la radio, de présider l’association Journaliste & Citoyenneté à partir de 2006, de créer en 2007, les Assises internationales du journalisme et de l’information, de devenir médiateur des radios de Radio France de 2009 à 2014.
On sait que depuis 2010, les ministères de la Culture, de l’Intérieur et de la Ville avaient mis en chantier la liquidation du Groupement d’Intérêt Public "Échanges et Productions Radiophoniques" (EPRA), liquidation qui s’avéra laborieuse car très décriée par les acteurs de la Politique de la Ville et rejetée par les radios associatives.
Jérôme Bouvier apparut alors comme le plus apte à accompagner en douceur la liquidation du GIP EPRA, que le gouvernement de Pierre Bérégovoy avait créé en son temps, et qui avait permis la constitution d’une monumentale bibliothèque sonore sur les thèmes de la solidarité, de l’intégration, des luttes contre le racisme et les exclusions.
Il produit, en 2013, à la demande des trois ministères, un rapport sur "les médias de proximité et de la diversité". Bien entendu, il conclut au bien fondé de la décision de liquider le GIP EPRA et propose de le remplacer par une "Commission nationale Médias de Proximité & Diversité", "usine à gaz" n’ayant d’autre fonction que d’élever un rideau de fumée pour dissimuler la liquidation du GIP et le transfert de ses dotations financières vers d’autres bénéficiaires.
On ne sait si la "Commission nationale Médias de Proximité & Diversité" a une existence autre que virtuelle mais l’important était de l’imaginer.
Ses talents lui valurent d’entrer "à Radio France en 1982 comme journaliste et producteur de Radio Bleue", et d’occuper ensuite diverses éminentes fonctions au sein du service public de la radio, de présider l’association Journaliste & Citoyenneté à partir de 2006, de créer en 2007, les Assises internationales du journalisme et de l’information, de devenir médiateur des radios de Radio France de 2009 à 2014.
On sait que depuis 2010, les ministères de la Culture, de l’Intérieur et de la Ville avaient mis en chantier la liquidation du Groupement d’Intérêt Public "Échanges et Productions Radiophoniques" (EPRA), liquidation qui s’avéra laborieuse car très décriée par les acteurs de la Politique de la Ville et rejetée par les radios associatives.
Jérôme Bouvier apparut alors comme le plus apte à accompagner en douceur la liquidation du GIP EPRA, que le gouvernement de Pierre Bérégovoy avait créé en son temps, et qui avait permis la constitution d’une monumentale bibliothèque sonore sur les thèmes de la solidarité, de l’intégration, des luttes contre le racisme et les exclusions.
Il produit, en 2013, à la demande des trois ministères, un rapport sur "les médias de proximité et de la diversité". Bien entendu, il conclut au bien fondé de la décision de liquider le GIP EPRA et propose de le remplacer par une "Commission nationale Médias de Proximité & Diversité", "usine à gaz" n’ayant d’autre fonction que d’élever un rideau de fumée pour dissimuler la liquidation du GIP et le transfert de ses dotations financières vers d’autres bénéficiaires.
On ne sait si la "Commission nationale Médias de Proximité & Diversité" a une existence autre que virtuelle mais l’important était de l’imaginer.
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Récompensé pour ses bons et loyaux services, Jérôme Bouvier, poursuit, au cabinet de la ministre, son offensive contre les radios associatives. Voici, qu’après l’EPRA, il s’en prend au FSER. Dans une lettre à ses "chers amis" président de la CNRA et du SNRL, il propose rien de moins que d’ouvrir le FSER aux "médias de la proximité et de la diversité".
Cela "au nom de la convergence numérique élargir le FSER à ces nouveaux médias, en garantissant évidemment "la sanctuarisation" des subventions allouées aux radios associatives que vous représentez".
On a vu comment le gouvernement a "sanctuarisé" les fonds du GIP EPRA….
Il s’agit tout simplement, sous le prétexte imaginaire de "convergence numérique" de remettre en cause le paysage radiophonique institué par la loi de 1986 et les décisions du CSA.
Le gouvernement Hollande–Ayrault-Valls a liquidé le GIP EPRA crée par Pierre Bérégovoy. Le laisserons-nous détourner le FSER issu des réformes Mitterrand-Mauroy ?
Gilbert ANDRUCCIOLI
Président d’Agora Côte d’Azur (06)
Jean-Claude GUILLOU
Président d’Alternative FM (95)
Cela "au nom de la convergence numérique élargir le FSER à ces nouveaux médias, en garantissant évidemment "la sanctuarisation" des subventions allouées aux radios associatives que vous représentez".
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Il s’agit tout simplement, sous le prétexte imaginaire de "convergence numérique" de remettre en cause le paysage radiophonique institué par la loi de 1986 et les décisions du CSA.
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