LLPR - Pourquoi ce choix de changer de nom ?
DG - Cela correspond à un changement d’époque et un nouveau projet. Africa N°1 était la combinaison d’une radio née au Gabon par l’initiative de deux états, le Gabon et la France et d’un programme produit en France. Elle a été la première radio en Afrique pendant 15 ans, puis, a connu des difficultés structurelles jusqu’à disparaitre en 2018 en Afrique. De notre côté, Africa N°1 Paris a toujours souhaité s' adresser à tous les Africains francophones, qu’ils soient sur le continent ou en Europe. Parce que la diaspora garde un lien fort avec les pays d’origine et que les pays francophones suivent de prêt l’actualité européenne, et pas seulement les championnats de foot !
Africa Radio, c’est une nouvelle ambition pan-africaine, illustrée dès cette semaine par l’attribution d’une fréquence FM en Côte d’Ivoire sur 91.1 et cet été par une nouvelle fréquence à Brazzaville, sur le fleuve Congo.
DG - Cela correspond à un changement d’époque et un nouveau projet. Africa N°1 était la combinaison d’une radio née au Gabon par l’initiative de deux états, le Gabon et la France et d’un programme produit en France. Elle a été la première radio en Afrique pendant 15 ans, puis, a connu des difficultés structurelles jusqu’à disparaitre en 2018 en Afrique. De notre côté, Africa N°1 Paris a toujours souhaité s' adresser à tous les Africains francophones, qu’ils soient sur le continent ou en Europe. Parce que la diaspora garde un lien fort avec les pays d’origine et que les pays francophones suivent de prêt l’actualité européenne, et pas seulement les championnats de foot !
Africa Radio, c’est une nouvelle ambition pan-africaine, illustrée dès cette semaine par l’attribution d’une fréquence FM en Côte d’Ivoire sur 91.1 et cet été par une nouvelle fréquence à Brazzaville, sur le fleuve Congo.
En six mois, nous élargissons notre zone de couverture de 5 millions d’auditeurs potentiels, sans parler de nos développements en France à Lille, Lyon et Strasbourg avec le DAB+. Nous n’allons pas nous arrêter là. Nous sommes candidats à Dakar, Ouagadougou, Douala et Yaoundé et bientôt dans 15 pays de l’Afrique Francophone. Enfin, Africa Radio est un projet privé, porté par des investisseurs africains, qui sera financé par la publicité. Nous prévoyons une montée en puissance progressive, lié au développement des marches publicitaires nationaux. Le programme réalisé à Paris sera peu à peu enrichi par des programmes produits sur le Continent jusqu’à inverser la proportion. Nous créerons une rédaction à Abidjan en 2020. Africa Radio sera alors véritablement une radio du Continent, productrice d’informations à partir du Continent.
LLPR - Vous attendez-vous à une baisse d’audience et de notoriété ?
DG - Le changement de nom n’est pas complet. Beaucoup de nos auditeurs nous appellent depuis longtemps "Africa" et ils pourront continuer à le faire. En terme de notoriété spontanée, il est probable que Médiamétrie enregistre une petite baisse en France dans la première année. Mais nous prenons pied sur le continent où nous devrions enregistrer le phénomène inverse.
DG - Le changement de nom n’est pas complet. Beaucoup de nos auditeurs nous appellent depuis longtemps "Africa" et ils pourront continuer à le faire. En terme de notoriété spontanée, il est probable que Médiamétrie enregistre une petite baisse en France dans la première année. Mais nous prenons pied sur le continent où nous devrions enregistrer le phénomène inverse.
LLPR - Africa Radio arrive à Abidjan : comment s’est préparé et comment se déroule ce lancement.
DG - La HACA (autorité de régulation équivalente du CSA en Côte d’Ivoire) nous a attribués cette fréquence au deuxième semestre 2018. Le temps d’importer le matériel, de conclure un accord avec la filiale de la RTI (la radio publique spécialisée dans la diffusion), nous sommes désormais prêts. Nous consacrerons les deux prochains mois à ajuster notre diffusion et nos décrochages (5 minutes par demi-heure). Puis nous communiquerons en juin à travers un spot TV, une campagne presse et ensuite une campagne d’affichage à Abidjan. Nous avons conscience du chemin à faire pour entrer dans les oreilles et dans les coeurs des habitants de la lagune Ebrié !
DG - La HACA (autorité de régulation équivalente du CSA en Côte d’Ivoire) nous a attribués cette fréquence au deuxième semestre 2018. Le temps d’importer le matériel, de conclure un accord avec la filiale de la RTI (la radio publique spécialisée dans la diffusion), nous sommes désormais prêts. Nous consacrerons les deux prochains mois à ajuster notre diffusion et nos décrochages (5 minutes par demi-heure). Puis nous communiquerons en juin à travers un spot TV, une campagne presse et ensuite une campagne d’affichage à Abidjan. Nous avons conscience du chemin à faire pour entrer dans les oreilles et dans les coeurs des habitants de la lagune Ebrié !